Grand-Sault: retrait d’un panneau jugé de mauvais goût
Le mécontentement de deux visiteurs qui ont fait un arrêt cet été au centre d’information touristique Malobiannah de Grand-Sault aura eu raison d’un panneau qui représentait le légendaire personnage.
«Deux plaintes ont été acheminées au département de tourisme. Nous prenons ces plaintes au sérieux et on a décidé d’enlever le panneau pour ne pas faire de tempête», a indiqué le maire de Grand-Sault, Marcel Deschênes.
Le panneau, situé à l’arrière du centre d’information touristique, permetrait aux visiteurs de se faire photographier avec un trou au niveau du visage permettant d’y glisser son propre faciès. Il a été retiré cet automne. «Partout où l’on va, que ce soit Anne aux pignons verts, Mickey Mouse ou Maurice Richard, c’est possible de se faire photographier dans des endroits semblables. Je crois que le panneau qui n’avait pas de tête pouvait porter à confusion et en choquer quelques-uns, même si les gens étaient nombreux à prendre des photographies», a ajouté le maire de Grand-Sault.
Malobiannah est au coeur de l’histoire et surtout des légendes qui entourent GrandSault.
Selon cette légende, des centaines de guerriers iroquois ont envahi, il y a bien longtemps, le territoire malécite du Petit Sault (aujourd’hui Edmundston) et brûlé les habitations, tuant par le fait même plusieurs villageois et emportant des prisonniers.
Ils choisissent parmi ceux-ci une jeune fille du nom de Malobiannah pour leur servir de guide vers Médotec, où vivent d’autres Malécites. Une fois sur le fleuve Woolastook (Saint-Jean) et une cinquantaine de kilomètres au sud, Malobiannah leur fait croire qu’il s’agit de l’Aroostook, un autre cours d’eau qui se jette dans le fleuve avec un grand bruit.
En fait, dans un geste héroïque, Malobiannah aurait dirigé les Iroquois directement dans les chutes de Grand-Sault, avant de disparaître elle aussi.
Le personnage est loin de susciter la controverse comme certains politiciens et généraux d’armées auteurs de crimes et dont les statues ont récemment été déboulonnées à travers le monde.
Avec près de 70 000 visiteurs l’été dernier et seulement deux plaintes, certains digèrent mal le retrait de Malobiannah des chutes de Grand-Sault.
«C’est de s’attaquer à des choses qui n’ont pas grande signification, j’ignore le pourquoi. Mais on avec la critique», a affirmé le maire Deschênes.
Une statue grand format de Malobiannah est toujours érigée à l’avant du centre d’information touristique qui porte le même nom.
Malgré une plainte et une demande de retrait à son endroit, l’administration municipale n’entend pas cette fois procéder au retrait de de la statue.
«Il y a eu une plainte à cet effet, mais ce n’est pas notre intention de l’enlever. Notre centre et la statue nous représentent bien. Nous avons d’autres choses plus importantes comme le budget à traiter», a indiqué le maire de Grand-Sault. - SL
Le député de Shediac-Beaubassin-CapPelé, Victor Boudreau, le ministre des Transports et de l’Infrastructure, Bill Fraser, et que le maire Jacques LeBlanc on fait la tournée du centre-ville pour inaugurer le tout, lundi.
Après avoir passé huit mois à manier le pic et la pelle, les employés municipaux ont posé les dernières briques des trottoirs.
La partie majeure des travaux a été effectuée en deux phases, pour éviter de nuire à la fluidité de la circulation, déjà mise à mal par l’affluence des touristes en été. La population de Shediac passe de 6600 à près de 30 000 résidents en juillet et en août.
Les réfections étaient nécessaires. Les réseaux d’aqueduc et d’égouts sanitaires et pluviaux de la ville ont été installés dans les années 1940. Il était grand temps de leur faire subir une cure de rajeunissement, s’exclame le maire.
«C’est grâce à ce partenariat avec le gouvernement de Justin Trudeau et provincial de Brian Gallant que nous sommes parvenus à revitaliser notre centre-ville. Seuls, nous n’avions pas les moyens financiers pour le faire.»
Les travaux ont été évalués à plus de 3,5 millions $. Le gouvernement provincial y a contribué à hauteur de 1,5 million $.
Le parc Pascal-Poirier s’est également refait une beauté. Des jeux d’eau y ont même été ajoutés.
De nouveaux lampadaires ont également été installés le long des rues, au coût de
Victor Boudreau et Bill Fraser étaient également de passage dans la Communauté rurale de Beaubassin-Est (CRBE), lundi matin. La municipalité a reçu un financement de 105 000$ pour l’installation de cinq panneaux d’interprétation.
Le premier a été installé devant l’hôtel de ville et les autres le seront bientôt aux terrains de jeu des quartiers de Cormier Village, de Saint-André LeBlanc, de Shemogue et de Boudreau-Ouest.
La mise en place de ces infrastructures a été rendue possible grâce au fonds spécial dans le cadre de Canada 150.