Acadie Nouvelle

Sébastien Bérubé: «prendre le temps de se dire qu’on s’aime»

Pour Sébastien Bérubé, les Fêtes n’ont pas toujours été synonymes de partys. Mais, au-delà des victuaille­s et des cadeaux, le poète et auteur-compositeu­r-interprète d’Edmundston cherche et trouve toujours la tendresse et la chaleur humaine au sein de sa f

- Martin Roy martin.roy@acadienouv­elle.com

Sébastien Bérubé et son épouse attendent la cigogne pour la fin janvier. Bien que le petit trésor n’arrivera qu’après Noël et le jour de l’An, l’attente de l’heureux événement teintera particuliè­rement les festivités cette année.

«Ce sera aussi le premier Noël de ma filleule, Florence. Et comme ma soeur est de nouveau enceinte ainsi que ma femme, pour les Fêtes l’an prochain, il y aura trois petits enfants dans la famille», signale Sébastien Bérubé dans un élan d’enthousias­me.

Au cours des dernières années, la période des Fêtes se passe davantage en petit comité chez les Bérubé. Les enfants ont grandi et ont façonné leurs propres nids un peu partout dans la région ou ailleurs.

«Quand j’étais petit, on pouvait se ramasser jusqu’à 80 personnes au chalet chez mes parents. Il y avait toujours une dizaine de guitares, de la musique à bouche et d’autres instrument­s», se souvient l’artiste natif de Saint-Quentin.

La musique et la joie de vivre restent toutefois de mise dans sa famille immédiate. On chante et on rigole chez les Bérubé. Le Sébastien de la tribu garde d’ailleurs certains airs particuliè­rement en mémoire.

«Nous chantions des chansons qui ne vieillisse­nt pas. Même que, pour certaines, je n’ai jamais entendu les versions originales. Les seules que je connaisse sont celles que nous entonnions en famille», déclare le chanteur dont le premier album, L’encre des saisons, est sorti il y a tout juste quatre ans. Et à travers tout ça, le plaisir de se retrouver. «Les Fêtes sont une belle période pour prendre le temps de se dire que l’on s’aime», exprime Sébastien Bérubé avec conviction.

Il paraît également que les Bérubé ont le gêne de la bonne humeur ancrée solide, et cela, en toute circonstan­ce.

«Je me rappelle qu’il y a quelques années, pendant un jour de l’An, nous avions botté un chevreuil et emmené ma soeur à l’hôpital coup sur coup. Nous avions passé proche de nous blesser avec le chevreuil et peu de temps après, ma soeur s’était frappée le visage en tombant. Mais dès qu’elle a eu ses points de suture, nous nous sommes rendus chez mon oncle et ma tante et le bonheur était au rendez-vous, comme si rien ne s’était passé», confie Sébastien Bérubé, qui connaîtra un début d’année 2018 fort en émotions.

«Bien sûr, janvier sera le moment ou mon petit garçon va venir au monde. Nous avons très hâte ma femme et moi! Nous allons aussi inaugurer notre maison. Mais le plus gros projet, ça demeure notre enfant», souligne-t-il avec empresseme­nt.

Les prochains mois seront également fertiles en création. Après avoir participé à la tournée littéraire Faire

Communauté de la Revue Ancrages dans les dernières semaines, l’artiste procédera au vernissage de sa première exposition d’aquarelles, en début d’année, au Centre des arts d’Edmundston.

Un deuxième album est également en route et devrait voir le jour dans les prochains mois. Sébastien Bérubé planche également sur un troisième recueil de poésie ainsi qu’un recueil de nouvelles.

«Comme tu vois, je suis incapable de travailler sur un projet à la fois; je les fais tous en même temps!», lâche-t-il dans un éclat de rire.

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Sébastien Bérubé − Archives

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