Que retenir de la dernière année politique?
Que cela nous plaise ou non, 2017 aura été l’année de Donald Trump. Il a su, avec son élection à la présidence américaine, foutre le bordel à peu près partout. Ceux qui croyaient que son élection n’aurait pas d’impact sur nous doivent avouer qu’ils avaient tort.
Résurgence d’une menace de guerre nucléaire avec la Corée du Nord, augmentation notoire de la tension au Moyen-Orient, protectionnisme abusif dans tous les domaines de l’économie et menace de mort pour l’ALÉNA; on peut dire que le monde a changé depuis son élection et pas pour le mieux.
Sur le plan national, il faut reconnaître que le gouvernement Trudeau a connu à tout le moins une année difficile et que le congé de fin d’année donnera lieu à de profondes réflexions pour les stratèges du premier ministre.
Le gouvernement Trudeau a vu son ministre des Finances s’empêtrer, d’abord dans une réforme fiscale rejetée par le monde des affaires, ensuite par des accusations de délits d’initiés. Bref, il a épuisé toutes ses chances et nous serons tous surpris s’il demeure en poste jusqu’à la fin du mandat.
Autre grande déception, dans le milieu culturel celle-là, c’est la piètre performance de Mélanie Joly qui, voulant démontrer une nouvelle façon de faire les choses pour faciliter la création culturelle dans les médias sociaux, s’est tiré dans le pied avec l’entente Netflix. Elle s’est ainsi mis à dos à peu près toute la communauté culturelle pour qui les attentes étaient très grandes.
Ceci étant dit, c’est une étape tout à fait normale pour une deuxième année au pouvoir et les victoires libérales lors de plusieurs élections complémentaires nous indiquent que les Canadiens sont encore prêts à donner une chance au Parti libéral.
Au Nouveau-Brunswick, le travail de nos élus fédéraux est impressionnant. Ils se sont montrés de formidables partenaires dans tous les projets mis de l’avant par le gouvernement provincial ou les communautés.
Les libéraux de Brian Gallant ont quant à eux terminé l’année sur un bien meilleur pied qu’ils ne l’ont débutée.
D’abord la vérificatrice générale a blanchi une fois pour toutes le premier ministre dans le dossier de l’évaluation foncière et le gouvernement qu’il dirige a mis la table pour favoriser le mieux-être des Néo-Brunswickois.
Des ententes en santé, en éducation et dans le domaine des garderies commencent à porter leurs fruits. Malgré une mauvaise nouvelle dans le dossier de l’oléoduc pétrolier, le gouvernement n’a pas paniqué et continue de faire des progrès considérables dans la gestion des finances publiques.
Pendant ce temps le Parti conservateur et son chef Blaine Higgs ne vont nulle part, eux qui n’ont pas gagné un seul point dans les sondages depuis près de deux ans!
La grogne persiste toujours dans le dossier de Médavie et le gouvernement devra naviguer prudemment.
Il faudra pour Trudeau travailler un peu plus fort pour corriger de mauvaises habitudes, et à Brian Gallant la volonté de continuer à montrer le leadership qu’il nous a offert au cours de la dernière année.
Joyeux Noël à tous!
Que peut-on retenir de l’année 2017 au N.-B.? D’abord, le budget avec l’annonce de l’augmentation de la TVH. Des centaines de nouveaux millions de dollars qui aideraient à réduire la dette provinciale. Pourtant, celle-ci a continué d’augmenter pour une troisième année consécutive.
M. Gallant lui-même avait pourtant envoyé une lettre au maire de Saint-Jean lors de la dernière campagne électorale pour l’informer que le gouvernement fédéral considérait la mise sur pied d’un plan au cas où le N.-B. ferait faillite. Une fois au pouvoir, il a laissé augmenter la dette pendant trois années consécutives, soit d’environ un milliard de dollars, et il ne semble plus préoccupé. Cette lettre sans fondement n’est qu’une autre tache sur une toile qui finit par peindre un portrait.
Autre tache: le gel des évaluations foncières au printemps afin d’essayer de gérer un fiasco monumental où des évaluations ont été fabriquées et inventées.
Selon la vérificatrice générale, tout ce processus a été enclenché à la suite d’un appel du bureau du premier ministre Gallant.
Les conseillers expérimentés en évaluation de la province ont été bafoués et ignorés par un gouvernement libéral voulant accélérer un processus non éprouvé. Tout cela, une fois de plus, afin d’aller chercher davantage d’argent des contribuables.
Le rapport de la vérificatrice générale dans le dossier ATCON confirme que Shawn Graham et son équipe de ministres libéraux avaient démontré un manque de respect envers l’argent des contribuables du N.-B. alors que des dizaines de millions de dollars ont disparu. L’implication du ministre Boudreau dans le dossier de la plage Parlee a aussi fait jaser, mais M. Gallant dit toujours avoir pleine confiance en ses ministres.
Remaniement ministériel à l’automne, avec des ministres régionaux qui démontrent la vision provinciale de M. Gallant. Il se nomme ministre représentant Saint-Jean avec des ministres responsables pour Moncton, Fredericton, Miramichi et la Péninsule acadienne. La moitié Nord du N.-.B. devra attendre. Une autre tache sur le tableau de M. Gallant.
Par la suite, M. Gallant appuie la demande de Donald Arseneault d’occuper son poste de député ainsi qu’un poste au fédéral. Par la suite, M. Arseneault est forcé de choisir et il laisse son poste de député.
La taxe sur le carbone, camouflée par M. Gallant afin de se rendre à l’élection de l’automne 2018, n’a convaincu personne. Même la ministre fédérale de l’Environnement ne croit pas que les pirouettes de M. Gallant vont satisfaire la vision de M. Trudeau.
Pour terminer l’année en beauté. M. Gallant décide de limiter le débat sur la privatisation de certains soins de santé. Un dossier où tout est secret, mais inquiétant. Une autre tache noire qui s’ajoute à celles des années précédentes sur un tableau qui commencent à définir le vrai M. Gallant: un premier ministre sans expérience ni leadership qui évolue, tout comme Shawn Graham, entre les fausses vérités et les vrais mensonges et qui a un manque total de respect envers les contribuables du N.-B.