ÉLECTIONS NB CONSULTERA LA POPULATION
Les électeurs auront leur mot à dire sur l’emplacement des bureaux de scrutin lors des prochaines élections provinciales.
Pour la première fois, Élections NB a l’intention de consulter la population sur les meilleurs endroits pour installer les bureaux de vote avant de rendre ces emplacements officiels.
Ce printemps, l’agence publiera sur le web une liste préliminaire des bureaux afin de permettre aux électeurs et aux candidats de donner leur avis. Ils auront alors environ deux mois pour donner leur opinion à Élections NB.
«C’est important de vraiment écouter les commentaires de la communauté», explique la directrice générale des élections, Kimberly Poffenroth.
«Comme ça, s’il y a quelque chose, nous aurons l’information avant d’envoyer les cartes de renseignements aux électeurs.»
Les emplacements des bureaux de vote sont généralement déterminés par le directeur de scrutin de chaque circonscription en collaboration avec Élections NB.
Il est rare que les citoyens se plaignent du lieu de leur bureau de vote, mais cela est déjà arrivé, selon le directeur des communications de l’agence, Paul Harpelle.
«Il peut y avoir des raisons légitimes pour lesquelles il y a de meilleures options et dans un cas comme celui-là nous allons travailler avec le directeur de scrutin.»
Élections NB doit cependant aussi se conformer à plusieurs critères lorsque vient le temps de choisir un bureau de vote, précise M. Harpelle.
«L’accessibilité est l’une des principales préoccupations. Le stationnement pour les personnes handicapées, les rampes, ce genre de choses, c’est primordial.»
Les élections provinciales auront lieu le 24 septembre.
ÉLECTIONS PARALLÈLES
Lors du scrutin, Élections NB espère donner la chance aux élèves de l’intermédiaire et du secondaire de participer à des élections provinciales parallèles pour les initier au processus démocratique.
L’agence est en discussion avec l’organisme national Civix pour organiser de fausses élections dans environ 150 écoles lors desquelles les jeunes seraient appelés à voter pour les véritables candidats de leur circonscription.
«C’est encore à l’étape préliminaire, mais nous sommes très excités», commente Mme Poffenroth.
«Le gouvernement veut mettre un peu plus l’accent sur l’éducation civique et c’est quelque chose qui peut être fait pour souligner l’importance d’aller voter. Si l’on peut intéresser les élèves avant qu’ils soient suffisamment âgés pour voter, on espère qu’ils le seront toujours lorsqu’ils auront 18 ans. Et ça influencera peut-être leurs parents.»
Lors du scrutin provincial de 2014, 64% des électeurs inscrits ont exercé leur droit de vote. Chez les 18 ans à 24 ans, ils étaient seulement 44,1%.
Civix organise des élections parallèles pour les élèves d’un peu partout au Canada. L’expérience a même été réalisée dans quelques écoles du Nouveau-Brunswick lors des élections fédérales de 2015.
«Les résultats des élections dans les écoles sont diffusés en ligne le même soir que les véritables élections après la fermeture des bureaux de scrutin», raconte M. Harpelle.
ÉVITER LE FIASCO
Les dernières élections provinciales ont passé à l’histoire pour cette soirée électorale anormalement longue provoquée par un problème informatique dans la transmission des résultats des machines à compter les votes.
Quatre ans plus tard, la directrice générale des élections, qui n’étaient pas en poste à l’époque, assure que la situation ne se reproduira pas.
Afin d’éviter le fiasco de 2014, Élections NB a changé de type de machines à compilation et a éliminé certaines étapes dans la transmission des résultats des machines vers son quartier général.
De nouvelles mesures de vérification ont également été adoptées.
«Quelqu’un pourrait nous informer qu’il y a une plus grande concentration d’électeurs dans un endroit alors que le directeur de scrutin a choisi un autre endroit», dit-il.
«J’ai observé comment fonctionne le système et il n’y a pas eu de problème. J’ai confiance dans le système tel qu’il existe et je suis confiante que les problèmes identifiés en 2014 ont été réglés», affirme Kimberly Poffenroth.