VIOLENT INCENDIE À BERESFORD
L’année commence mal pour l’entreprise Chaleur Building Supplies, située à Beresford. Un incendie a ravagé deux entrepôts remplis de matériels et l’atelier des comptoirs qui se trouvaient en arrière du bâtiment principal, très tôt jeudi.
Une chargeuse a également été détruite. Deux camions ont cependant pu être déplacés à temps. C’est l’employé de l’atelier, Jean-Paul, qui s’est aperçu qu’un incendie faisait rage en arrivant au travail.
«J’arrive toujours vers 7h15 et là, j’ai vu de la boucane qui sortait par les corniches. Je n’aurais pas pu rentrer dans la shop. Comme je n’avais pas de cellulaire, j’ai vu de loin que mon collègue était présent donc j’ai couru vers lui et je lui ai demandé d’appeler le 911», raconte celui qui travaille là depuis près de sept ans.
Les pompiers de Beresford ont abouti sur les lieux en un rien de temps, leur caserne étant située très près des lieux du sinistre.
Ils ont eu du renfort de leurs confrères de Bathurst et de Robertville. Ils étaient près d’une quarantaine. Il leur a fallu environ trois heures et demie pour maîtriser complètement le feu. Même à cela, des braises continuaient de se consumer.
«Ça a brûlé très vite. À notre arrivée, on savait que le bâtiment allait brûler complètement. Nous avons plutôt cherché à protéger les maisons à côté et les bureaux de Chaleur Building», a expliqué le chef pompier de Beresford, Daniel Duguay, qui était sur place une minute après l’alerte.
L’origine du sinistre n’était pas encore connue dans l’après-midi. Une enquête est en cours et le chef a précisé qu’elle pourrait prendre plusieurs jours.
DEPUIS PLUS D’UN DEMI-SIÈCLE
Chaleur Building Supplies est un commerce spécialisé dans les matériaux de construction bien établi à Beresford. Et pour cause. Il a pignon sur rue depuis plus d’un demi-siècle.
«C’est dramatique pour les propriétaires et les employés, mais heureusement, il n’y a eu aucun blessé. J’aimerais en profiter pour remercier les pompiers de Robertville et de Bathurst qui sont venus aider. Le feu était d’une grande ampleur et s’il y avait eu des vents, ça aurait pu être pire. Là, il a pu être contrôlé sans causer de dommages à d’autres propriétés», se console le maire de Beresford, Jean-Guy Grant.
Comme c’est souvent le cas dans des situations comme celles-ci, le propriétaire croisé sur les lieux a décliné de commenter la catastrophe.