Acadie Nouvelle

Blanchi à Baie-Comeau, le Titan rebondit et va chercher deux gros points à Québec

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Le Titan d’Acadie-Bathurst est capable du meilleur comme du pire. C’est d’ailleurs exactement ce qu’on a vu en fin de semaine. Stéphane Paquette

L’équipe de Mario Pouliot manque encore de régularité et c’est exactement le message que l’entraîneur-chef compte livrer à ses joueurs d’ici la fin de la saison.

Ce n’est pas tout d’avoir du talent, souligne-t-il, encore faut-il l’exploiter de la bonne façon.

Le Titan (23-13-6-2, 54 points) a subi un revers de 3 à 0 face au Drakkar de BaieComeau (19-20-2-1, 41 points) vendredi soir sur la Côte Nord, avant de renverser les Remparts de Québec (23-16-3-2, 51 points) 4 à 1 dimanche. Le meilleur et le pire, quoi. «On entend tout le monde dire depuis le temps des fêtes à quel point nous avons une bonne équipe, une des meilleures de la LHJMQ. Mais la différence entre être supposé et l’être, c’est de le faire», estime Pouliot.

«Quand on regardait des vidéos, ce sont toujours les mêmes choses qu’on montrait aux gars. On n’a pas assez de présence au filet et pas assez d’énergie», ajoute le pilote du Titan.

Des détails qui ont été corrigés pour le match de dimanche à Québec.

«Dimanche, les quatre buts que nous avons marqués (German Rubtsov avec deux, Jeffrey Truchon-Viel et Noah Dobson) ont été des buts comptés dans le trafic, devant le filet. C’est comme ça qu’il faut jouer. On est à 25 parties des séries et il faut commencer à se mettre en mode de séries.»

Mario Pouliot veut voir un sentiment d’urgence de ses joueurs dès maintenant, pas une semaine avant les séries de fin de saison.

«Si on attend à la dernière minute, on va avoir des mauvaises surprises. Ce n’est pas un interrupte­ur qu’on peut allumer quand on veut. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Il faut prendre des bonnes habitudes dès maintenant», mentionne-t-il.

«C’est bien beau provoquer des chances de marquer, mais si on ne les complète pas, c’est parce qu’on ne va pas assez au filet.»

L’entraîneur, tout comme les joueurs, ont a eu amplement le temps de faire le point sur leur situation entre Baie-Comeau et Québec, un périple interminab­le en raison des mauvaises conditions routières.

«On a eu beaucoup de temps pour penser au match de dimanche. On a passé six heures à Forestvill­e parce que les routes étaient fermées. On est parti à 9h de Baie-Comeau pour arriver à 21h à Québec. En 12 heures, tu as le temps de passer à bien des choses», souligne-t-il.

«Nous avons eu une rencontre dimanche matin avec les joueurs et je dirais que nous avons joué de la bonne façon offensivem­ent contre les Remparts. À un moment donné, c’est bien beau de dire qu’on est bons et qu’on est beaux, mais en bout de ligne, on ne marquait pas de buts et on ne provoquait pas de chances de marquer.»

À la lumière du résultat de dimanche, le message de l’entraîneur semble avoir été entendu.

«Est-ce qu’on veut être jolis et fancy ou on veut être efficaces? Poser la question, c’est y répondre. Quand des joueurs bourrés de talent acceptent de hausser leur jeu d’un cran et de payer le prix, tu te donnes vraiment des bonnes chances de gagner et c’est là-dessus qu’on veut travailler.»

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Mario Pouliot - Archives

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