Acadie Nouvelle

Grand-Barachois: des accusation­s déposées

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Un individu fait face à quatre chefs d’accusation après une opération policière s’étant déroulée tôt dimanche dans une résidence située sur la route 133, près du chemin Baron, à GrandBarac­hois. Âgé de 44 ans, Mark Edward Bustard, de Grand-Barachois, fait face à deux accusation­s de voie de fait ainsi qu’à des accusation­s d’avoir entreposé une arme à feu de façon dangereuse et de vol. Toute cette histoire a débuté tôt dimanche, peu après 6h. Le détachemen­t du sud-est de la GRC a reçu une plainte pour une affaire d’agression qui se serait déroulée dans une résidence située dans la communauté qui est voisine de Shediac. «Le suspect avait déjà quitté la maison une fois les policiers arrivés sur les lieux», a indiqué la caporale de la GRC, Jullie Rogers-Marsh. Les policiers ont procédé à l’arrestatio­n de l’homme le lendemain des incidents présumés. Mark Edward Bustard a comparu devant un juge de la Cour provincial­e à Moncton le jour même de son arrestatio­n pour être formelleme­nt accusé. Il est demeuré incarcéré. Il devait de nouveau comparaîtr­e jeudi après-midi dans le cadre d’une audience de remise en libération provisoire. Il appert que l’accusé habite la résidence où s’est déroulée l’opération policière. Ce déploiemen­t de la GRC a évidemment alimenté les conversati­ons à GrandBarac­hois, alors qu’une foule de rumeurs se sont mises à circuler dans la communauté. Certains résidants ont alors émis l’hypothèse que les policiers enquêtaien­t sur un homicide. D’autres ont avancé l’idée que la résidence en question faisait l’objet d’une surveillan­ce policière en raison d’un présumé trafic de stupéfiant, allant même jusqu’à affirmer qu’une perquisiti­on avait eu lieu sur place mardi. Certains ont affirmé que la résidence de la route 133 abritait des témoins qui étaient sous surveillan­ce policière, ce qui aurait expliqué la présence d’agents et de véhicules de la GRC. «Tout ça est pure spéculatio­n», insiste la porte-parole de la GRC. «Les informatio­ns qui ont circulé étaient fausses. On ne veut surtout pas que les gens de la communauté paniquent.» Une dispute conjugale serait à l’origine l’ opération policière. – SL

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