La Ligue de hockey des Maritimes francise son logo
L’arrivée et surtout la popularité du Blizzard à Edmundston, dans la Ligue de hockey des Maritimes, a eu tout un impact, et pas uniquement sur la patinoire.
La direction du circuit a décidé d’offrir une version francophone de son traditionnel logo (MHL) pour mieux refléter la diversité qu’on retrouve dans ce qui est l’une des meilleures ligues de hockey junior A au Canada.
Étant donné que la région d’Edmundston est majoritairement francophone, les autorités du circuit ont décidé d’ajuster l’image de leur ligue en conséquence.
Le Blizzard fait fureur aux guichets. Il se produit devant plus de 2000 personnes par rencontre au Centre Jean-Daigle depuis le début de la saison.
À Edmundston, on se réjouit évidemment de cette initiative.
«Nous sommes heureux de voir l’ouverture de la ligue à vouloir refléter le caractère unique des deux langues officielles, qui est une réalité pour certaines équipes (dont les Tigres de Campbellton) comme la nôtre», raconte le président du Blizzard, André Lebel.
Les joueurs ont salué la décision du circuit junior.
«Je suis d’accord à 100% avec ça», indique le défenseur Alex Lavoie.
«Les Maritimes, c’est bilingue et l’adoption d’un logo francophone est un pas dans la bonne direction. On a plusieurs gars du Québec qui parlent seulement français et ça peut mieux les représenter d’avoir un logo dans les deux langues. Je suis certain qu’ils se sentent plus à l’aise de jouer dans une ligue bilingue que dans un circuit strictement anglophone.»
Le vice-président aux communications de l’équipe, Hugues Chiasson, a joué un rôle de premier plan dans la création de ce logo en français.
«Le 2 novembre 2016, nous annoncions la venue d’une équipe à Edmundston. Mes premières paroles au président de la ligue, Brian Whitehead, ont été de l’informer que la région est francophone à près de 95% et que la ligue devrait considérer ce fait et accepter de concevoir une version française de son logo, comme l’a fait la LNH (NHL)», explique-t-il.
«Sans la moindre hésitation, M. Whitehead a convenu qu’il s’agissait d’une très bonne idée», ajoute-t-il. Cette idée est maintenant devenue une réalité. - SP