Le volleyeur Miro Pelletier fait sa marque à Québec
Miro Pelletier est un jeune homme courageux et plein d’ambition. L’athlète acadien mange du volleyball et il savait très bien qu’il devait s’expatrier pour poursuivre son apprentissage en français et continuer à se développer. Il n’a donc pas hésité une seconde à quitter son coin de pays à destination de la Vieille Capitale. Stéphane Paquette
Les Titans du cégep de Limoilou forment l’une des équipes les plus reconnues au niveau collégial et c’est là que le volleyeur de Sainte-Anne-de-Kent voulait se retrouver.
Son équipe trône au sommet du classement de la première division du circuit collégial du RSEQ (Réseau sports études du Québec) avec un dossier éclatant de 11-1 (22 points).
Ils devancent aisément les Géants du cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu (5-4, 10 points), qui occupent présentement la deuxième position.
Il va sans dire que le jeune Pelletier s’éclate depuis son arrivée à Québec.
«C’est différent, mais j’adore ça. L’école est probablement la plus grosse adaptation. Le rythme où on apprend des choses est très différent du secondaire. Mais maintenant ça va. Je me suis habitué», raconte celui qui poursuit ses études en sciences humaines (gestion et commerce) à Limoilou.
Il avoue que son quotidien est très différent, mais il affirme s’être ajusté rapidement.
«Tout est différent de ce que je vivais avant, mais tout est incroyable, l’école, le volleyball et le fait de vivre tout seul. Même si je suis ici surtout pour le volleyball, je vis une superbe expérience à tous les niveaux. Je ne regrette vraiment pas mon choix», avance l’athlète de 6 pieds 1 pouce et de 190 livres.
«Côté volleyball, tout va super bien. Le niveau est tellement élevé, c’est incroyable. Tu n’as pas le choix d’apprendre et de devenir meilleur rapidement comme joueur.»
Le rythme est complètement effréné, mais c’est justement pour ça qu’il a opté pour le niveau collégial.
«Le jeu se passe plus haut au-dessus du filet à ce niveau. La force et la technique des joueurs sont également très différentes», mentionne le joueur de centre.
«Les gars sont tous plus efficaces dans leurs attaques, surtout dans la division 1. Tout est technique et on doit exécuter vraiment bien pour garder le rythme. Mais j’adore ça, c’est pour ça que je suis ici», affirme le volleyeur âgé de 18 ans.
«On est vraiment une famille. On est toujours ensemble. La chimie est incroyable dans l’équipe. On se fait tous confiance.»
Au plan personnel, l’Acadien vise le niveau universitaire à la conclusion de ses études collégiales.
«J’aimerais grandir comme joueur et comme personne. J’aimerais aussi passer au prochain niveau. La marche est assez grosse entre le niveau collégial et universitaire. Mais je pense qu’à ta troisième année de cégep, tu es prêt à passer au plateau suivant.»
Miro Pelletier est cependant conscient qu’il a encore des croûtes à manger.
«Je suis petit pour un joueur central, ce qui fait que je dois lire le jeu extrêmement bien. Je dois aussi travailler sur ma vitesse, ma force et mes sauts.»
Avec plus d’une dizaine d’heures d’entraînement par semaine, on peut assumer que l’Acadien sera prêt à faire face à la musique quand le défi du volleyball universitaire cognera à sa porte.