Danault chanceux dans sa malchance
Presque un mois jour pour jour après les inquiétants moments qu’il a vécus après avoir été atteint derrière la tête par un tir de Zdeno Chara au Centre Bell, Phillip Danault se souvient parfaitement de l’incident du 13 janvier qui l’a forcé à quitter la patinoire sur une civière, à passer une nuit à l’hôpital et quelque trois semaines sans pouvoir chausser les patins, le temps que se résorbent ses symptômes liés à une commotion cérébrale. Il se rappelle notamment du silence qui régnait dans le Centre Bell tout le temps qu’il était étendu dans la zone du Canadien, les soigneurs et un médecin à ses côtés. Il a également revu le jeu et aujourd’hui, dans toute cette déveine, il sait qu’il a eu la chance de son côté. Quand il a revu l’incident, il dit avoir ressenti un choc. «J’ai été chanceux. Ç’aurait pu être beaucoup pire. C’aurait pu être la mâchoire, j’aurais pu avoir des symptômes plus graves, je me considère chanceux de vous parler aujourd’hui et de pouvoir revenir avec l’équipe le plus rapidement possible.» Dans les jours qui ont suivi, a indiqué Danault, il a eu un peu de difficulté à marcher à cause de sensations de vertige. Mais il dit n’avoir ressenti aucun autre inconvénient majeur. Et il ne semble pas inquiet de revivre un autre épisode du genre, un jour. - La Presse canadienne