Saison propice à l’intériorité
«L’hiver de ta vie est ton second printemps.» – François Maynard
«J’haïs l’hiver. Maudit hiver. Les dents serrées, les mains gercées, les batteries à terre…» J’ai eu envie d’entonner ces paroles de la chanson Hiver maudit de Dominique Michel quelques jours passés. Il faisait un froid mordant (à dents acérées), le vent nordique était impitoyable et je tentais de ranimer la batterie déchargée de ma voiture; mes doigts frigorifiés ne coopéraient guère.
Plus tard, dans ma voiture, mes doigts blancs ayant retrouvé leur teinte, je me ressaisis. Oui, la rigueur de l’hiver bat son plein dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Oui, la neige et le grand froid sont au rendez-vous. Pourtant, à mesure que je me réchauffai les mains (et le coeur), la magnificence de la blancheur qui m’entourait se remit en évidence.
SE RETIRER DANS SON COCON
En effet, l’hiver a ses charmes. J’aime faire de la raquette au clair de lune. J’aime voir la mer obéir aux lois de la nature en figeant sa surface. J’aime également – et ceci sera l’objet de ma chronique – l’intériorité. J’y inclus le recueillement, l’introspection, le «cocooning».
Le froid de l’hiver, accompagné de tempêtes, donne le goût d’être casanier et de se créer de telles occasions. Sublimes sont ces moments de détente, de confort et de sécurité voulant que l’on accueille l’intériorité, que l’on se rapproche de soi-même, que l’on observe ses états d’âme.
«Vous êtes prospères dans la mesure où vous faites l’expérience de la paix, de l’amour, de la santé et de l’abondance dans votre monde intérieur», écrit Catherine Ponder, auteure qui est source d’inspiration.1
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1Ponder, C. (1996). Les lois dynamiques de la prospérité. Brossard: Un monde différent.