Acadie Nouvelle

Rachel Arseneau-Ferguson prend la barre du club Allaooleg

- Jean-François Boisvert restigouch­e@acadienouv­elle.com

Originaire de Dalhousie, Rachel Arseneau-Ferguson est persuadée depuis longtemps que la baie des Chaleurs est l’une des plus belles baies au monde.

Elle n’a donc pas eu à se laisser convaincre bien longtemps de prendre les commandes du club Allaooleg qui représente la baie des Chaleurs au sein du Club des plus belles baies du monde.

Du coup, elle succède à Donnan Landry, qui a assumé la fonction de présidente de l’organisme par intérim jusqu’à la réunion du mercredi 7 février à Caraquet.

Le Club des plus belles baies du monde a vu le jour en France en 1996 avec, comme objectif, leur préservati­on et leur promotion.

Actuelleme­nt, on compte 41 baies membres réparties dans 25 pays. On ne compte que deux baies canadienne­s dans le lot, soit la baie de Tadoussac (Québec) et, depuis 2004, la baie des Chaleurs.

Le club Allaooleg représente les intérêts de la baie des Chaleurs, un immense territoire s’étend du littoral du côté du Nouveau-Brunswick à celui du Québec (Gaspésie), de Miscou à Gaspé.

«Pour moi, c’est vraiment un beau projet rassembleu­r qui mise sur le positif, la beauté et la coopératio­n. C’est une initiative avec énormément de potentiel et on se doit d’en prendre avantage», croit Mme Arseneau-Ferguson.

La nouvelle présidente du club possède une feuille de route solide. Présidente fondatrice et copropriét­aire de l’entreprise de transcript­ion Centre Transmed, Mme Arseneau-Ferguson a également été directrice du campus de Campbellto­n du Collège communauta­ire du Nouveau-Brunswick, de 2004 à 2012.

Deux mots l’ont particuliè­rement interpellé lorsqu’on l’a approchée pour le poste: tourisme et développem­ent économique.

«Pour moi, ce club internatio­nal est une chance en or d’aller chercher plus de visibilité internatio­nale sur notre coin de pays. Je crois sincèremen­t que nous avons tout ce que l’on peut désirer pour attirer les touristes dans la région. On a le paysage, le côté rustique, la sécurité… Il ne manque qu’un peu de promotion», estime-t-elle, notant que beaucoup de gens d’ici ne savent même pas que la baie des Chaleurs figure parmi l’élite mondiale des baies.

«Beaucoup de travail a été fait, mais il en reste beaucoup à faire également. Il faut rallier les municipali­tés, les gouverneme­nts, les gens d’affaires ainsi que les citoyens autour de ce concept. Ce n’est pas normal, par exemple, qu’on n’ait pas de panneaux d’affichage ou de panneaux routiers indiquant qu’on se trouve actuelleme­nt dans l’une des plus belles baies du monde. Ce sont de petites choses comme celle-ci par lesquelles on doit commencer», exprime la nouvelle présidence.

Fait à noter: la présidence internatio­nale de l’organisati­on sera assurée dès l’automne prochain par un représenta­nt du coin, plus précisémen­t Michel Bujold de Charlo, l’un des instigateu­rs de la candidatur­e de la baie des Chaleurs.

«Michel, c’est un véritable passionné de notre coin de pays. On sera donc deux à en faire faroucheme­nt la promotion au cours des mois à venir», note Mme Arseneau-Ferguson.

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Une vue sur la baie des Chaleurs. - Archives

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