Quelques cendres de la semaine…
Préparé un valentin qui disait: «Chacun a la capacité d’aimer et de le dire par sa vie... il suffit d’accepter que cela se fasse de coeur à coeur, discrètement et sans cymbale. Que ce jour apporte des fleurs en février, des Olympiques dans nos cours, des bougies radieuses, des “petites laines” qui réchauffent et un feu qui s’allume sous les cendres. Une Saint-Valentin enflammante!»
Étonné que le président du Comité International Olympique (CIO) a modifié le slogan de Coubertin sur la participation en disant que «l’essentiel n’est pas de gagner, mais de lutter». Peut-être parce qu’il est champion lui-même d’un sport de combat. Toutefois, cela semble juste comme idéal de carême: lutter, tout en sachant que la victoire viendra de Quelqu’un d’autre au matin de Pâques.
Prié avec la collecte du mercredi des cendres qui parle du carême comme d’un entraînement spirituel pour «lutter contre l’esprit du mal». Cette idée du combat est moins populaire de nos jours. Elle a pourtant influencé plusieurs courants de spiritualité.
Proposé le carême comme un antidote à l’idéal olympique: Altius, Citius, Fortius. Au lieu de chercher à s’élever, les cendres rappellent notre condition d’humus, d’humilité face au Créateur. Vivant déjà à 100 milles à l’heure, il peut être bon de choisir la lenteur, ne serait-ce que 40 jours. Dans un monde qui prône la force, une faiblesse assumée ouvre une brèche pour la communion.