Une porte s’ouvre au Mexique pour la «bête acadienne»
Ricky Landry, qui se fait appeler the Acadian Beast Rick Lucas au Québec, est revenu du Mexique avec le sentiment du devoir accompli et l’assurance d’une deuxième mini-tournée aussi tôt que ce printemps.
Le lutteur d’Edmundston, qui est âgé de 30 ans, n’hésite d’ailleurs pas à qualifier son récent séjour au Mexique comme de l’expérience la plus gratifiante de sa carrière.
«Nous avons été accueillis comme des rois, dit-il. La lutte, c’est complètement fou. Les Mexicains sont forts sur le soccer, mais ils adorent aussi la lutte. C’est comme une religion.»
«Les gens sont tellement chaleureux. Il y a beaucoup de chaleur humaine. À Montréal, les gens sont stressés et ne sont pas aussi accueillants. Ici, je me suis senti comme chez moi au Nouveau-Brunswick. Les gens semblent nous avoir énormément appréciés. Après le deuxième gala, j’ai dû prendre 1500 selfies avec le public. Je capotais», raconte Landry, un solide gaillard de 5 pieds 8 pouces et 275 livres.
Même s’il n’a livré que deux combats, Landry estime avoir eu le temps de démontrer son savoir-faire.
«Ils nous ont dit que nous allions être invités pour trois autres galas en mars ou avril. Je crois que je viens de m’ouvrir une porte avec le Mexique», confie-t-il.
Ricky Landry, qui s’est forgé une fiche d’une victoire et une défaite, est d’autant plus heureux. À la suite de sa victoire contre Black Korzo Jr., ce dernier lui a remis l’un de ses masques au terme du combat.
«Il m’a offert un masque en cadeau et c’est pour moi le plus beau trophée que j’ai jamais reçu. Je vois ce masque comme si je m’étais rendu à Rome et que le pape m’avait offert son chapelet personnel», raconte Landry avec humour.