Grande-Anse: Daniel Landry se pliera aux règlements
Daniel Landry, jeune entrepreneur installé à Grande-Anse, est toujours en conflit avec la municipalité. Celle-ci lui reproche de ne pas respecter sa politique d’urbanisme. Elle aimerait qu’il déplace l’entrée de son entreprise et qu’il rende opaque sa clôture. La situation est en passe d’être débloquée. Vincent Pichard procédure judiciaire se poursuit. Un procès était programmé vendredi matin, à Caraquet.
L’avocat représentant Grande-Anse a demandé un ajournement, au prétexte que toute la preuve n’a pas été divulguée à l’accusé. La veille de sa comparution, ce dernier recevait encore de nouveaux documents.
Une nouvelle date d’audience a été fixée. Les parties sont reconvoquées au palais de justice le 18 juin. Si Daniel Landry résout son problème de clôture avant, les poursuites pourraient être abandonnées.
«Tous ces changements m’occasionnent des désagréments. Par exemple pour sortir, mes chauffeurs doivent faire plus de manoeuvres. Ça augmente le risque d’accrochages et d’accidents. La pente d’entrée étant plus haute que la précédente, certains camions se retrouvent coincés s’il y a du verglas.»
Quoi qu’il lui en coûte, Daniel Landry a décidé de se plier aux règlements.
«Je pense avant tout à la pérennité de mon entreprise.»