Son legs: un mouvement mondial de bonté
«La bonté, c’est comme un aimant qui entraîne vers lui l’amour des autres.» − André Mathieu
Lorsque j’ai su que Rebecca Schofield était décédée, le 17 février, mon esprit fut inondé d’un amalgame d’amour et de réflexions: • Nous avons l’honneur de nous inspirer de cette adolescente néo-brunswickoise et sa campagne de gestes de bonté. • Sa campagne s’est même transformée en
mouvement pérenne. • Le courage, la résilience et l’espoir
existent vraiment en toute circonstance. • Des gens de partout ont répondu à l’appel et une énorme vague de gentillesse et de soutien s’est fait sentir. • Les relations que nous entretenons avec les autres – nos proches et les inconnus – sont toutes précieuses. • La «journée des gestes de bonté» est le 17 février. Cette journée nationale des gestes de bonté (ou National Random Acts of Kindness Day) est célébrée aux États-Unis, en Grande-Bretagne et à certains endroits au Canada, notamment en ColombieBritannique et en Ontario. (Je connaissais la date de cette journée nationale, car mon fils, qui a le coeur sur la main, est né le 17 février.) Je n’ai pu m’empêcher de constater le «hasard» – ou plutôt la synchronicité – que Rebecca se soit éteinte la journée nationale des gestes de bonté.
BREF HISTORIQUE
Atteinte d’un cancer au cerveau, Rebecca a fait appel à la générosité du public. N’ayant plus la force ni l’énergie d’aider les autres, elle a demandé aux gens d’accomplir des actes de bonté en son nom et de publier ceux-ci sur les réseaux sociaux (#Beccatoldmeto). Parmi les innombrables gestes qui ont été publiés, j’ai recueilli quelques exemples d’actes simples que des gens, à travers le monde, ont accomplis: • Réparé l’ordinateur de quelqu’un. • Nettoyé un sentier public. • Offert des barres de céréales aux joueurs
de l’équipe sportive adverse. • Apporté un café à un homme sans-abri. • Créé un tableau de beaux gestes dans
une école. • Donné du sang. • Fait du bénévolat pour l’Armée du
Salut. • Instauré une journée de petits gestes de
générosité au travail. • Souri aux autres.
Je suis émerveillée qu’un livre sur son mouvement ait été publié, qu’une journée Becca Schofield ait été décrétée, qu’une médaille de la gouverneure générale lui ait été attribuée, qu’une bourse d’études ait été créée en son nom, etc. Le temps est venu pour nous de redéfinir ce qu’est un héros ou une héroïne. Celle dont l’aspiration première est que la bonté se répande est une vraie héroïne.
En lisant sur le mouvement de Becca, j’ai été profondément émue par la bonté des gens. Nous avions grand besoin d’un tel mouvement. Je crois que nous sommes tous intrinsèquement bons, mais que parfois, le train-train quotidien nous amène à oublier de faire de bonnes actions régulièrement.
Rebecca nous a donné une raison d’agir selon notre nature. Elle nous a aussi rappelé une vérité: l’accumulation de bonnes actions peut transformer le monde.
Merci du fond du coeur Rebecca! J’invite respectueusement vos partages et questions.