Acadie Nouvelle

FICFA: LE THÉÂTRE CAPITOL FAIT L’OBJET DE CRITIQUES

- Sylvie Mousseau sylvie.mousseau@acadienouv­elle.com

Tout en étant conscient des contrainte­s en matière de projection de cinéma posées par l’infrastruc­ture du Théâtre Capitol et l’équipement à sa dispositio­n, le directeur général du FICFA, Marc Gauthier, maintient que cet établissem­ent répond très bien à leurs besoins.

«Ce n’est toujours pas parfait, mais nous devons prendre en compte tous les facteurs. Le Capitol est un très beau bâtiment historique qui peut accueillir plus de 700 personnes, avec une scène qui se prête mieux aux remises de prix et périodes de questions-réponses à plusieurs personnes, comme nous l’avons vu lors de l’avant-première de 1999 de Samara Chadwick en novembre. Il y a un grand foyer dans lequel notre public peut discuter autour d’un verre. Tous ces facteurs doivent être pris en considérat­ion lors de la mise sur pied d’un festival», a partagé Marc Gauthier.

Il y a quelques années, ils ont changé leurs formats de diffusion afin d’offrir un son «surround» qui encercle le spectateur. De plus, la direction du Capitol vient de faire l’achat d’un nouveau projecteur laser qui pourra certaineme­nt améliorer la qualité des projection­s, a fait savoir une porteparol­e de l’établissem­ent, Geneviève Maltais. «La technique me dit que le laser est de loin supérieur à ce qu’on avait avant», a-t-elle souligné.

Celle-ci précise que le théâtre cherche toujours à se doter d’équipement­s à la fine pointe de la technologi­e qui peuvent servir à l’ensemble de ses production­s.

L’ex-producteur au Studio Acadie de l’ONF, Jac Gautreau, (actuelleme­nt producteur exécutif du projet de L’école des

océans) admet que le Capitol pose des défis techniques puisque la salle n’a pas été construite spécifique­ment pour le cinéma. Par contre, rassembler 700 personnes qui vivent en même temps un événement de cinéma, c’est unique.

«Est-ce que c’étaient des conditions idéales pour présenter le film 1999? Non, mais on a considéré que d’avoir un événement où 800 personnes pouvaient vivre le film en même temps, ça valait l’échange», a commenté le producteur.

Marc Gauthier précise que les cinéastes ont toujours le choix de laisser tomber l’ouverture ou la clôture afin d’être placé ailleurs au programme, donc au Cineplex à Dieppe, ce qu’il comprend totalement. Les responsabl­es du festival n’envisagent pas de déplacer l’ouverture et la clôture du festival au Cineplex. Bien que ces salles offrent une technologi­e de pointe, elles sont limitées à environ 200 places.

«Les trois séances présentées au Capitol lors du 31e FICFA auraient nécessité la location de 3, 4 et 3 salles respective­ment afin d’accueillir tout le public. Au niveau de la logistique et des coûts, ça ne fonctionne pas», a-t-il précisé.

Il ajoute que leur plus grand souhait est de respecter à la fois les attentes des cinéastes et des cinéphiles. Selon M. Gauthier, la majorité du public semble satisfait avec l’expérience actuelle et la plupart des cinéastes présents pour la diffusion de leurs films ont jugé que la projection était adéquate.

«Nous allons continuer de travailler afin d’améliorer l’expérience du festival pour tous avec les moyens à notre dispositio­n, mais nous ne planifions pas de laisser tomber le Théâtre Capitol comme lieu de diffusion.»

 ??  ?? La foule se masse dans le foyer Théâtre Capitol pour le film d’ouverture du FICFA en 2016. − Acadie Nouvelle: Sylvie Mousseau
La foule se masse dans le foyer Théâtre Capitol pour le film d’ouverture du FICFA en 2016. − Acadie Nouvelle: Sylvie Mousseau

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