SAINTQUENTIN: VITALITÉ S’EXCUSE
Le Réseau de santé Vitalité présente ses excuses pour l’interruption de services à l’Hôtel-Dieu Saint-Joseph de Saint-Quentin. Le PDG Gilles Lanteigne dit vouloir établir un dialogue avec la population.
Plus tôt ce mois-ci, une maman s’est présentée au service d’urgence avec son jeune garçon et n’a pas pu recevoir des services de radiographie et de prélèvement sanguin. La famille a dû se rendre de nuit à Edmundston pour que l’enfant puisse bénéficier des examens médicaux nécessaires.
Du côté du Réseau de santé Vitalité, on assure qu’il s’agit d’un cas d’exception et que les services de radiographie sont normalement offerts en tout temps.
«Malheureusement, un bris majeur sur l’appareil de radiographie (rayons X) a perturbé temporairement les services. Il s’agit d’une situation unique et rarissime qui n’était encore jamais survenue dans cette collectivité. Une fois la pièce défectueuse remplacée, l’appareil était de nouveau pleinement fonctionnel», assure le PDG du réseau Vitalité, Gilles Lanteigne.
«Le Réseau de santé Vitalité s’excuse sincèrement auprès de la jeune maman de même qu’auprès de la population du Restigouche pour tous les inconvénients occasionnés par cet événement», souligne un communiqué.
L’histoire a fait réagir bon nombre de citoyens de Saint-Quentin qui estiment que les services de leur hôpital souffrent du manque de moyens depuis plusieurs années.
Gilles Lanteigne est d’avis que certains messages «alarmistes» sont véhiculés.
«Il y a beaucoup de propos qui inquiètent la population, nous on veut les rassurer et travailler avec eux, dit-il. On est sur le point de mettre sur pied un comité représentatif des communautés de Saint-Quentin, de Kedgwick et de Kedgwick River pour discuter avec elles des changements et de comment ont peut le faire de façon harmonieuse.» Il ajoute que les prises de sang peuvent être effectuées 24h sur 24, sept jours sur sept dans l’établissement. Or, aucun technicien de laboratoire ne travaille en soirée ou les fins de semaine.
Avec la collaboration du journaliste Jean-François Boisvert