Décès tragique de Brady Francis: la frustration grandit
La communauté d’Elsipogtog, dans Kent, continue d’attendre des réponses de la GRC, 18 jours après le décès de Brady Francis. Malgré la frustration grandissante, tous sont résolus à «ne rien faire qui puisse compromettre l’enquête». Mercredi, les membres de la Première nation d’Elsipogtog ont entamé leur 18e journée d’attente de réponses à la suite du délit de fuite qui a causé la mort de Brady Francis, un jeune homme âgé de 22, alors qu’il attendait sur le bord de la route à Saint-Charles. Les policiers «continuent activement d’enquêter», mais ils n’ont pas effectué d’arrestation et n’ont pas de mise à jour à fournir, selon la caporale Jullie RogersMarsh, porte-parole de la GRC au Nouveau-Brunswick. Mme Levi, membre du conseil de bande et directrice des services sociaux d’Elsipogtog, mentionne que la douleur est «de plus en plus lourde» dans sa communauté. Malgré cela, tous sont résolus à permettre à la GRC à mener son travail jusqu’au bout. «Si ça commence à prendre trop de temps, nous allons évaluer nos options. Mais pour l’instant, nous attendons. C’est difficile et je suis extrêmement fière de ma communauté pour sa patience.» Les concitoyens de Brady tentent d’obtenir des réponses par des actions pacifiques. Les capuches blanches symbole de la revendication de justice pour Brady - se multiplient dans la région. Des amis de Brady affichent un peu partout des autocollants sur lesquels est inscrit Et puis ils parlent. Ils se parlent entre eux et ils parlent à tous ceux qui veulent les entendre. Ils parlent des beaux souvenirs de Brady et de la douleur qu’ils ressentent devant le fait qu’un jeune homme âgé de 22 ans qu’ils aimaient ait été heurté mortellement et que le responsable ne se soit pas arrêté afin d’offrir son aide. «Chaque jour, nous rappelons à ceux qui nous écoutent que nous voulons la justice pour Brady. Chaque jour on se réveille et on se demande “est-ce aujourd’hui qu’on aura des réponses?”» «C’est de plus en plus lourd. Les gens commencent à le ressentir. Mais nous nous soutenons les uns les autres.» Mme Rogers-Marsh a mentionné mercredi après-midi que la GRC demande toujours l’aide de la population dans ce dossier. Les personnes ayant des informations qui pourraient aider les enquêteurs sont invitées à appeler le détachement de Richibucto de la GRC (523-4611) ou de contacter anonymement Échec au crime (1-800-222-8477 ou crimenb.ca).