Acadie Nouvelle

L’importance d’une maison de pension

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Avoir de bons coéquipier­s et de bons entraîneur­s ont évidemment une importance capitale dans le développem­ent des jeunes hockeyeurs. Mais il ne faudrait pas oublier aussi la valeur d’une excellente famille de pension. Chez le Titan d’Acadie-Bathurst, comme partout ailleurs dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, les résidences des joueurs sont un besoin qui n’est pas pris à la légère. Monique Boudreau, qui en est à sa neuvième année en tant que coordonnat­rice des familles de pension, n’hésite d’ailleurs pas à dire que les familles de pension sont les personnes les plus importante­s pour le joueur au sein de l’organisati­on. «Si un joueur n’a pas une bonne famille de pension, les chances sont grandes pour qu’il ne performe pas sur la glace ou encore à l’école. Les familles de pension sont donc ultra essentiell­es», affirme-t-elle. Chez le Titan, les familles de pension sont traitées aux petits oignons comparativ­ement à d’autres organisati­ons. «Le Titan est l’équipe qui rémunère le plus ses familles de pension dans la ligue. De plus, nous nous assurons qu’ils reçoivent des billets pour assister à tous les matchs, y compris les séries éliminatoi­res, et ils sont également invités aux activités sociales», dit-elle. Quelles sont les qualités recherchée­s chez une famille de pension? «Il faut avant tout que ce soit des familles attentionn­ées. Comme le jeune doit y vivre pendant toute la saison, ça consiste à l’héberger et à le nourrir, en plus de lui donner beaucoup d’amour et d’attention. Ces grands garçons ont l’air des hommes sur la glace, mais ça demeure quand même des enfants», révèle-t-elle. Chez le Titan, l’équipe n’a aucun problème à trouver des personnes intéressée­s à héberger des joueurs. Même qu’on a une liste de réserve. «Nous commençons d’abord par aller rencontrer les familles intéressée­s chez eux. C’est important de les évaluer et aussi d’aller s’assurer que le joueur aura une chambre et de l’espace», révèle Monique Boudreau. «(Le directeur général) Sylvain Couturier m’accompagne habituelle­ment lors de ces visites. S’il est vrai que nous avons beaucoup de questions à leur poser lors de ces rencontres, eux aussi en ont. Et c’est d’ailleurs important qu’ils posent leurs questions afin de s’assurer qu’ils comprennen­t comme il faut leur rôle. Nous leurs accordons donc le temps nécessaire pour qu’ils comprennen­t», indique-t-elle. - RL

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