Acadie Nouvelle

Canadien: Andrew Shaw ne souffre pas de commotion... pour le moment

- Michel Lamarche

Le diagnostic n’est pas définitif, mais pour l’instant, on ne parle pas de commotion cérébrale dans le cas d’Andrew Shaw à la suite du violent choc avec Greg Pateryn des Stars de Dallas mardi, au Centre Bell.

C’est ce qu’a fait savoir l’entraîneur-chef Claude Julien lors de son point de presse de jeudi, à quelques heures du match entre le Canadien et les Penguins de Pittsburgh.

Invité à présenter un bilan de l’état de santé du combatif attaquant, Julien, prudent dans sa mise à jour, a déclaré que Shaw est évalué sur une base quotidienn­e par les médecins de l’équipe.

«Il se sent beaucoup mieux depuis les deux derniers jours. Il est chez lui, et de ce qu’on a vu de sa situation, on est plus encouragé qu’on ne l’est pas. Il fait de bons progrès présenteme­nt. Encore là, on ne sait jamais. Ç’a n’a pas été diagnostiq­ué comme une commotion, mais on traite (la blessure) quand même de la même façon. C’est plus ou moins ce qui se passe présenteme­nt. Je ne sais pas si on va le voir ce soir (jeudi) à l’aréna. Je n’ai pas tous les détails, mais je sais que j’ai au moins eu des renseignem­ents positifs dans son cas», a déclaré Julien.

L’incident est survenu à mi-chemin de la troisième période lorsque Shaw a donné une mise en échec à Pateryn, près de la ligne bleue des Stars. À l’impact, la tête de Shaw a donné sur le casque de Pateryn et l’attaquant du Canadien semblait déjà avoir perdu conscience lorsqu’il est tombé sur la patinoire. Puis, pendant qu’il était étendu sur la glace et sans défense, Pateryn lui a donné deux coups de poing au visage.

Après le match, Pateryn, un ancien du Canadien, avait critiqué le style de jeu de Shaw, qui a souffert d’au moins deux commotions cérébrales durant sa carrière.

Shaw n’est pas le seul joueur chez le Canadien à avoir été victime d’une commotion cérébrale cette saison. Ce fut le cas de Phillip Danault, en janvier, et des gardiens Al Montoya, en novembre après une rencontre à Winnipeg, et Carey Price, après le match du 20 février contre Philadelph­ie.

Dans de tels cas, a déclaré Julien, l’extrême prudence est de mise dans toutes les circonstan­ces et un joueur qui subit une commotion cérébrale ne jouera pas s’il n’est pas rétabli à 100%.

«Il y a des choses qu’on ne comprend pas encore dans ce domaine-là, mais jamais on va risquer la carrière d’un joueur, ou la vie d’un joueur, pour une commotion. Il faut faire confiance à l’organisati­on. On ne prend pas de risque de ce côtélà Jamais. Je suis derrière elle à 100%. La vie d’un joueur est plus importante que le métier et c’est de cette façon que l’organisati­on l’aborde.»

Dans les cas de Montoya et de Price, tous deux atteints par des tirs frappés sur le masque, ils n’avaient pas quitté la patinoire. Ce n’est que dans les jours qui ont suivi que les symptômes de commotion cérébrales se sont manifestés. Ça ne veut pas dire que de telles situations sont gérées différemme­nt selon que la victime soit un gardien ou un joueur. Là-dessus, Julien a tenu à être clair.

 ??  ?? Andrew Shaw, du Canadien de Montréal, a tenté de battre de vitesse le gardien Kari Lehtonen, des Stars de Dallas, mardi. - La Presse canadienne: Paul Chiasson
Andrew Shaw, du Canadien de Montréal, a tenté de battre de vitesse le gardien Kari Lehtonen, des Stars de Dallas, mardi. - La Presse canadienne: Paul Chiasson

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