Nouvel aréna de Richibucto: déjà une «fierté locale»
La construction du nouvel aréna de Richibucto attire les curieux et procure de l’emploi aux citoyens de la région. L’Acadie Nouvelle a visité le site du centre multifonctionnel qui doit ouvrir ses portes l’automne prochain. Jean-Marc Doiron
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Denis Chiasson est fier de son emploi. Originaire de Richibucto, il voit l’occasion de travailler comme surintendant sur l’un des plus importants projets d’infrastructure de l’histoire de la ville comme un privilège.
M. Chiasson n’est pas seul. De nombreux citoyens de Richibucto et des environs travaillent sur le projet.
Comme l’explique Mathieu Poirier, chargé de projet avec le consortium LFG, Honco et VC Renovations, la main-d’oeuvre locale est une priorité.
Lorsque les gérants du projet n’arrivent pas à trouver un sous-traitant de la région pour effectuer des travaux, ils demandent à la compagnie retenue de faire leur possible afin d’embaucher de la main-d’oeuvre locale, ou d’embaucher «un autre sous-traitant (local) qui pourrait faire une partie des travaux».
«À ce jour, on a pu le faire et c’est profitable. On a une bonne main-d’oeuvre locale. On est capable de trouver du monde de qualité dans cette belle région.»
L’équipe de M. Poirier est à la tâche depuis quatre mois. La structure monocoque est installée depuis un certain temps et des employés oeuvrent à l’intérieur avec de la machinerie lourde.
«Ça va bien. On a été capable de suivre un horaire, même si on n’a pas eu un hiver facile. Le printemps va faire du bien à tout le monde. On est toujours convaincu d’avoir un aréna fonctionnel la saison prochaine.»
Le quatrième mur du bâtiment, celui plus près de l’école Soleil-Levant, sera bientôt installé. Cela permettra à l’équipe de M. Poirier de chauffer l’intérieur et de dégeler le sol. Ils couleront ensuite les dalles de béton, avant de construire le premier et le deuxième étage. Viendront ensuite la plomberie, le système électrique et le système de protection contre les incendies.
Les travaux comprendront également l’installation du système de réfrigération, la maçonnerie ainsi que la construction d’un gymnase.
«Ce qu’on cherche à avoir le plus vite possible sont les surfaces de travail. Cela nous permettra de faire embarquer tous les corps de métiers et d’avancer le plus vite possible en installant les items importants comme les unités de ventilation, le chauffage et l’entrée électrique.»
M. Poirier affirme que tous les partenaires impliqués dans le projet, y compris la municipalité, travaillent main dans la main.
«Tout le monde veut que le projet avance, et ça paraît.»
Le nouveau centre multifonctionnel est construit grâce à des investissements de la ville et des gouvernements provincial et fédéral. Le coût estimé du projet est de 10 millions $.
Richibucto est sans patinoire depuis l’incendie de l’ancien aréna J.-Charles-Daigle, en 2009.
«On parle de communautés tissées serrées. Les gens sont très fiers de travailler pour nous et de voir le projet avancer. On a plusieurs soustraitants qui vont s’ajouter dans les prochaines semaines. Il y en a qui viennent d’ici, de Bouctouche, de Moncton et de Dieppe.»