Acadie Nouvelle

Souffrance et laideur

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Même si elle dit trouver les données recueillie­s par le ministère très intéressan­tes, Gisèle Cyr soutient qu’elle ne permettra plus au ministère d’effectuer la pose de ces dispositif­s à l’intérieur des limites de ses terres. «Les chevreuils n’en meurent pas, mais certains en souffrent et c’est laid. Cela dit, il y a énormément de gens qui viennent chez nous pour voir les chevreuils, et ça les choque de les voir avec ça dans le cou, surtout quand il n’y a plus de poils et que la peau est irritée. Ça ne veut pas dire qu’il n’y aura plus de chevreuils avec un dispositif qui vont se retrouver chez nous, car ils sont libres d’aller où ils veulent. Mais ceux-là n’auront pas été posés sur nos terres, avec notre collaborat­ion», indique-t-elle. «Personnell­ement, je ne peux pas croire qu’avec la technologi­e actuelle, on ne puisse pas implanter une puce ou installer un autre dispositif moins visible et dommageabl­e», ajoute Mme Cyr. En fait, on lui aurait confié que les puces électroniq­ues seraient moins efficaces que les dispositif­s utilisés actuelleme­nt. Selon Mme Cyr, il ne resterait que quelques chevreuils sur la vingtaine marqué chez elles avec des dispositif­s autour du cou. Selon ses observatio­ns, le poil des bêtes qui se sont fait enlever leur collier aurait très bien repoussé. - JFB

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