| MARDI 20 MARS 2018
Les parlementaires souhaitent établir une stratégie nationale pour lutter contre la traite des personnes, offrir de meilleurs services aux victimes, traîner en justice les trafiquants et tenter de mieux protéger et soutenir les personnes toujours prisonnières. Le vice-président du comité, le député conservateur Rob Nicholson, insiste qu’il est capital de s’assurer de bien protéger les victimes qui dénoncent les trafiquants. - La Presse canadienne services en charge de la sécurité: celui du Sénat, celui des Communes et celui de la GRC dont le pouvoir, jusque-là, s’arrêtait à la porte des immeubles. Le gouvernement Harper a choisi alors de donner à la GRC la direction de tout ce monde. Depuis, une négociation de convention collective piétine. Les agents de sécurité se sont mis à arborer des macarons réclamant le respect, des casquettes de couleur vert fluorescent et des cravates tout aussi voyantes. En conférence de presse, lundi matin, le président de l’Association des employés des services de sécurité de la Chambre des communes, Roch Lapensée, a décrit un climat malsain de travail. Selon lui, la GRC, qui n’a pas de culture syndicale en son sein, est incapable de négocier avec les agents de sécurité une convention collective. Les agents veulent donc que tous les services de sécurité soient menés par un directeur qui ne soit pas issu de la GRC et qui se rapporte plutôt aux présidents des deux chambres: le Sénat et les Communes. «Le contrôle du service de protection parlementaire par la GRC ne fonctionne simplement pas», a dénoncé M. Lapensée, en conférence de presse. - La Presse canadienne