Une nouvelle coupe pour espérer remporter la coupe...
Ces paroles de Bob Bissonnette, qui se retrouvent dans la chanson
résument assez bien pourquoi les joueurs de la Ligue nationale de hockey aiment se laisser pousser la barbe pendant les séries éliminatoires.
Une mode que les équipes de la LHJMQ ont également adoptée depuis longtemps, quoique pour certains joueurs l’exercice peut s’avérer ardu en raison d’un manque évident de pilosité dans certains endroits du visage.
Qu’à cela ne tienne, certaines équipes vont même jusqu’à se faire teindre en blond, ou encore à se faire la coupe mohawk.
Chez le Titan d’Acadie-Bathurst, cette année, Olivier Galipeau a réussi à convaincre ses coéquipiers de se faire raser complètement la tête. Bien sûr, le vétéran s’est aussi improvisé en barbier et, à l’évidence, y a pris un malin plaisir.
«Il n’y a pas vraiment eu de gars difficiles à convaincre, assure Galipeau. Ça s’est fait tranquillement les uns après les autres.»
«D’ailleurs, tout le monde semble satisfait de sa coupe. Il faut croire que je me débrouille pas si mal avec les ciseaux et le rasoir», poursuit le défenseur en éclatant de rire.
«Elijah Francis a été l’un des plus amusants à raser avec ses longs cheveux. Même que me suis amusé à le raser en différentes étapes en lui faisant de drôles de coupes. Nous avons bien ri», ajoute Galipeau en rigolant. cheveux en mars 1998.
«Si ma mémoire est bonne, la ligue avait interdit aux joueurs de se faire colorer les cheveux parce qu’il y avait eu exagération dans le passé. En nous faisant décolorer (bleacher), nous étions si on veut dans une zone grise. De toute façon, à cette époque, nous n’avions pas vraiment peur des conséquences», indique Trudelle en riant.
«L’ensemble de l’équipe s’était donc fait décolorer les cheveux, y compris le préposé à l’équipement Stéphane Bergeron et le soigneur Jacques LeBlanc. Nous n’avions pas vraiment de barbier officiel, mais je me souviens que la conjointe de Philippe Plante avait un contact dans un salon de coiffure et plusieurs gars y sont allés. Pour nous, ce mouvement se voulait une façon de démontrer l’unité de notre groupe. Nous voulions montrer une image forge à quel point l’équipe était tissée serrée», mentionne Trudelle.
«Moi, dans ce temps-là, j’avais les cheveux relativement longs et lorsque je suis entré dans le bureau des entraîneurs, François Lacombe (l’adjoint de Roger Dejoie) m’a aussitôt surnommé Ric Flair», ajoute-t-il en éclatant de rire.
«Je ne me rappelle pas si la décoloration faisait bien à tous les gars, mais je sais que nous avions eu bien du plaisir avec Benoît Beausoleil. Il avait quand même risqué le peu de cheveux qu’il avait avec les produits utilisés qui étaient assez puissants», indique Trudelle.
«De ce que je peux lire et entendre, le Titan semble avoir de bonnes chances de se rendre loin cette année. Moi, si je le pouvais, je retournerais à cette période de ma vie n’importe quand», confie Jean-Sébastien Trudelle.