Acadie Nouvelle

«Comme un gars de Tracadie»

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Ailleurs dans la ligue, les équipes semblent avoir opté de ne pas toucher à leurs cheveux. C’est du moins ce qui se passe auprès des formations consultées. Mis à part le rasoir et la crème à barbe qui seront laissés de côté le temps que durera leur aventure, pas question de toucher aux coiffures. C’est entre autres le cas des Voltigeurs de Drummondvi­lle. «Je ne sais pas ce qui ça va donner étant donné que nous avons plusieurs jeunes joueurs dans le club, révèle en riant le gardien Daniel Moody. Pour ma part, c’est clair que je ne ressembler­ai pas à Morgan Adams-Moisan (un colosse doté d’une barbe bien fournie à longueur d’année).» C’est un peu la même chose du côté des Huskies de RouynNoran­da. «On se fait seulement pousser la barbe. J’imagine qu’il y en a dont la barbe va faire pitié parmi nous. Comme moi par exemple», confie Olivier-Luc Haché en riant. Chez les Wildcats de Moncton, Casey Fox raconte que l’équipe se contentera elle aussi d’une pilosité faciale. «Par contre, si on parvient à remporter la coupe du Président, il est plus que possible qu’on fasse quelque chose», indique Fox qui s’inclut parmi les gars dont la barbe risque fort bien d’être peu fournie. Dans le camp de l’Océanic de Rimouski, le capitaine Samuel DoveMcFall­s a poliment refusé de révéler ce que les joueurs ont préparé pour les séries. «Nous avons bien sûr des thèmes pour les séries, mais nous préférons garder ces choses-là à l’interne», mentionne l’ancien attaquant des Sea Dogs de Saint-Jean. Le mot de la fin appartient à William Basque, des Olympiques de Gatineau. «Nous avons décidé de garder notre coiffure normale, mais nous aurons la barbe des séries. Ça demeure un classique», dit-il. «D’ailleurs, j’ai pris un peu d’avance en me la laissant pousser ces dernières semaines et elle va être correcte», assure-t-il. Correct à quel point? «Comme un gars de Tracadie qui joue pour les Alpines», rétorque Basque en riant. - RL

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