MON OPINION
Climat malsain Francis J. Cormier Chef de département à la retraite Dieppe
C’est à l’extérieur du pays que je prends connaissance du climat malsain au CCNB. Ça m’a porté à réflexion. À titre de retraité d’une longue carrière dans deux campus du CCNB, je suis porté à exprimer un point de vue personnel.
Avant la restructuration, la population était informée des activités et initiatives provenant de leur collège local respectif par le biais de médias locaux. Généralement, le directeur et autre personnel-cadre d’un collège local était connu dans la région du campus. Les directeurs ou leurs représentants jouaient un rôle plus actif dans leur communauté et se faisaient connaître via la radio et dans les journaux. À l’époque, le collège était près de sa population et perçu comme «communautaire».
De nos jours, le personnel des campus est très discret. D’ailleurs, j’ose croire que très peu de gens dans les communautés reconnaissent le directeur de leur campus local. Je remarque de nos jours que lorsque l’on entend parler des collèges communautaires, c’est généralement la PDG qui fait une déclaration et qui apparaît dans la photo.
Lorsque je rencontre par hasard divers employés des collèges, j’entends, de part et d’autre, que le personnel du campus est très restreint dans ses manoeuvres et quasi muselé quant à des déclarations auprès de sa population.
À mon avis, l’aspect «communautaire» figure maintenant peu dans la mission du Collège dit communautaire.