Acadie Nouvelle

De l’inquiétude parmi la population?

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Plusieurs Néo-Brunswicko­is verront d’un mauvais oeil la diminution du pourcentag­e de policiers en service pour assurer le respect des lois et la sécurité des citoyens de la province.

«Je me sens en sécurité dans la rue, à moins d’être dans une ruelle très sombre et douteuse, mais je dois dire que je ne vois pas souvent des policiers», a affirmé Andréa Cormier, une résidente de la région de Campbellto­n.

Pour certains, il est clair qu’il manque cruellemen­t de policiers au Nouveau-Brunswick.

«J’ai déjà eu besoin de policiers pour un gros cas urgent et la GRC a pris presque trois heures avant d’arriver sur les lieux. Il n’y avait pas assez de policiers pour qu’ils viennent plus tôt…», a déclaré une résidente de la région d’Edmundston qui préfère taire son nom, de crainte de s’attirer les foudres du corps policier.

D’autres verraient d’un bon oeil de plus grands efforts dans la formation des policiers.

«Je vois quand même à Edmundston plusieurs policiers qui circulent dans les rues le jour, mais j’avoue que le soir et les week-ends, j’en vois peu. De plus, je crois qu’il faut investir dans la formation des policiers, les tragédies de Bathurst et de Moncton (affaires Vienneau et Justin Bourque) m’inquiètent», a indiqué Frédéric Cyr.

Le chef du service de police de la Ville d’Edmundston se veut des plus rassurants.

UN MÉTIER DIFFICILE EN PLEINE TRANSFORMA­TION

Il va de soi que le métier de policier n’est pas nécessaire­ment le plus facile au monde. De longues journées de travail, le jour comme la nuit, le stress ainsi que des situations parfois très dangereuse­s meublent le quotidien des policiers néobrunswi­ckois.

Les problèmes de recrutemen­t et de rétention de policiers dans certaines régions rurales de la province auraient des impacts majeurs. Selon un policier à qui nous avons parlé, plusieurs agents sont littéralem­ent au bord de l’épuisement profession­nel.

«Le policier d’aujourd’hui doit intervenir dans des situations délicates impliquant des gens qui ont des problèmes de santé mentale et la légalisati­on prochaine de la marijuana sera une surcharge de travail», affirme Chanel Roy. - SL

«Il n’y pas eu de coupure d’effectif à Edmundston. Il y a un nombre adéquat de policiers pour desservir le territoire et offrir des services», a expliqué Gilles Lee.

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- Archives Pour certains, il est clair qu’il manque cruellemen­t de policiers au Nouveau-Brunswick.

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