Acadie Nouvelle

| MARDI 3 AVRIL 2018

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Au moins 15 personnes, dont un soldat, ont été tuées quand des militants du groupe djihadiste Boko Haram ont attaqué deux villages du nord du Nigeria, révèlent des sources militaires. Les attaques ont aussi fait une centaine de blessés. Le colonel Onyema Nwachukwu a dit lundi que les islamistes ont attaqué les villages de Bille Shuwa et d’Alkaranti tard dimanche, au moment où ils étaient mis en déroute par l’armée nigériane. Les insurgés auraient décidé d’attaquer ces deux villages quand l’interventi­on de l’armée les a empêchés de frapper plus près de la grande ville de Maiduguri. Le colonel Nwachukwu a dit que les militaires ont tué 13 djihadiste­s, en plus de récupérer des armes et des vestes explosives. L’armée traquerait toujours les insurgés. Le colonel Nwachukwu a enfin révélé qu’un militant de 14 ans s’est rendu aux soldats après avoir réussi à s’enfuir d’une enclave dans la région du lac Tchad. – AP Sentinel». Depuis la réouvertur­e de l’école, les élèves doivent passer à travers les nombreuses barrières surveillée­s qui sont établies sur le campus. Le district scolaire prévoit bientôt installer des détecteurs de métal à ces points de contrôle. Les sacs de sport et les instrument­s de musique sont également fouillés. Les autorités ont resserré les mesures de sécurité depuis le drame. Huit policiers qui surveillai­ent les autoroutes ont été réaffectés à l’école, après qu’un élève eut apporté un couteau en classe, et qu’un autre eut fait des menaces en ligne. Le frère du tireur présumé, Nikolas Cruz, avait également été aperçu en train de faire de la planche à roulettes sur le campus. Le directeur de l’école, Ty Thompson, a expliqué dans une note aux parents qu’il s’agissait d’un processus semblable aux contrôles dans les événements sportifs et les concerts. Il a ajouté qu’il ferait de son mieux pour assurer un équilibre entre sécurité et vie privée. Les élèves ont accueilli cette décision avec scepticism­e et dérision. «Je crois que c’est une illusion de sécurité, et ça ne fera rien, sauf de faire sentir aux étudiants qu’on viole leur vie privée», a déclaré Kyrah Simon. «Je crois que si des gens veulent apporter des armes à l’école, ils trouveront un moyen, et des sacs à dos transparen­ts ne changeront rien», a renchéri Kenya Warner. – AP

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