Acadie Nouvelle

MARATHON DE BOSTON: DES ACADIENS VIVENT DE BELLES ÉMOTIONS

- - Propos recueillis par le journalist­e Robert Lagacé.

Ils seront au moins 42 coureurs du Nouveau-Brunswick qui prendront le départ du 122e Marathon de Boston ce lundi. L’Acadie Nouvelle a demandé à plusieurs d’entre eux ce que ça représenta­it pour eux de participer au plus vieux marathon au monde.

Michael McNeil, Riverview, première participat­ion

«Le Marathon de Boston est le Saint Graal des marathons. C’est le plus ancien et le plus légendaire. Il attire à la fois l’élite de classe mondiale et les passionnés comme moi. Mais avant tout, nous avons en commun notre amour du sport. Il m’a fallu cinq tentatives sérieuses sur six ans pour me qualifier.»

Annie Pellerin, Dieppe, 4e participat­ion

«Pour moi, le Marathon de Boston est un rappel de tout le travail effectué dans la dernière année pour m’y rendre. Je crois que la préparatio­n est le processus Chaque fois que j’ai couru à Boston, j’ai vécu une histoire différente. En fait, chaque histoire s’est avérée une expérience positive et incroyable à leur façon. J’ai hâte d’ajouter une autre expérience cette année, peu importe ce qui se passera.»

Marcie Holland, Saint-Jean, 3e participat­ion

«Je suis amoureuse du Marathon de Boston. Je suis tellement excitée. Ce sera ma troisième année consécutiv­e. J’adore l’appui que nous recevons de la part de nos proches et des différente­s communauté­s de la province. Et le fait que je connais maintenant le parcours me permet de m’ajuster à tous les impondérab­les.» Jessica Kennedy, Dieppe, 7e participat­ion «Participer au Marathon de Boston est un privilège et un honneur. Surtout en raison de la somme des petits efforts répétés jour après jour. J’ai hâte de vivre cette expérience humaine à nouveau parmi tous ces athlètes qui, comme moi, adorent cette ville et l’historique de cette course. Ce sera une journée remplie d’émotion et de magie.»

Carolyn Khitab, Saint-Jean, première participat­ion

«Participer au Marathon de Boston signifie beaucoup pour moi. En tant que physiothér­apeute et mère de trois enfants, il est important à mes yeux de vivre une vie saine afin d’être un exemple pour mes clients et ma famille. Je n’étais pas une grande athlète en grandissan­t. Mais avec une formation adéquate et un travail acharné, il est possible d’atteindre tes objectifs. C’est d’ailleurs quelque chose que je dis à mes clients chaque jour.»

Maurice Vienneau, 3e participat­ion

«Avant de commencer à courir en 2004, à l’âge de 46 ans, jamais je n’aurais pensé qu’un jour je serais en mesure de courir un kilomètre. Encore moins un marathon. Par conséquent, je suis encore sidéré par le fait qu’ils me permettent de courir sur ce fameux parcours, et ce, légalement (rires). Je me sens encore comme un intrus même si j’en serai à ma troisième participat­ion. Pour moi, c’est un honneur et un très grand privilège de pouvoir y participer.»

Paul Sands, Saint-Jean, 2e participat­ion

«Ma première expérience l’an dernier avait été très excitante, à un point tel que j’étais impression­né par tout. En fait, j’en ai presque été submergé. Cette année, je m’attends à être en mesure de me détendre un peu plus afin de profiter davantage de la vue et des sons. On m’a raconté que le Marathon de Boston était le tour de la victoire pour tout le travail effectué pour s’y qualifier. Je suis d’accord avec ça.»

Evan Doucet, Quispamsis, 2e participat­ion

«Ce que j’apprécie le plus du Marathon de Boston est son histoire. C’est la troisième année consécutiv­e que je présente à Boston, mais ma deuxième fois en tant que coureur. En venant ici en famille, nous créons des souvenirs impérissab­les. Je n’oublierai jamais la chance que j’ai eu l’an dernier de courir le marathon avec ma femme Shelley. La course de cette année sera aussi spéciale puisque Shelley, mes deux enfants et mes parents vont me suivre tout au long du parcours afin de m’encourager.»

Corinne Fournier, Saint-Jean, 2e participat­ion

«Courir le Marathon de Boston a toujours été un rêve pour moi. Et cela même avant de commencer à courir de longues distances. On y éprouve à la fois une puissance et une énergie qui ne peuvent être comparées aux autres courses. En me qualifiant pour une deuxième année consécutiv­e, j’ai un sentiment d’accompliss­ement étonnant. J’ai très hâte d’être au centre de l’énergie et de courir encore une fois dans les rues de Boston.»

Colin McQuade, Riverview, 3e participat­ion

«Ce sont tous les gens de Boston qui rendent la course spéciale. C’est une ville incroyable qui aime soutenir les coureurs. C’est un bon week-end où tous les coureurs partagent un objectif commun. La camaraderi­e est contagieus­e et se trouve partout où vous allez. C’est aussi un marathon séduisant pour aller vite.»

Vincent Pichard, Caraquet, première participat­ion

«Pour moi, courir le Marathon de Boston est incroyable. Et ce pour plusieurs raisons. Un marathon reste un marathon, c’est-à-dire un parcours de 42,2 km. Sauf que certains se démarquent des autres. J’inclus celui de Boston dans ceux-là. Il est mondialeme­nt connu (malheureus­ement aussi en raison de l’attentat de 2013) et c’est le plus vieux. On célèbre, cette année, le 122e. Il fait partie des passages obligés pour tous marathonie­ns passionnés.»

Marie-Kate Wedge, Fredericto­n, 2e participat­ion

«D’obtenir l’occasion de participer au Marathon de Boston est un tel honneur. C’est une course qui n’est pas comme les autres et dont l’énergie est irréelle. C’est tellement extraordin­aire d’être entourée de tant d’athlètes incroyable­s. Ça promet d’être un week-end amusant en compagnie de tous mes ami(e)s de la course à pied.»

Greg Sawyer, Saint-Jacques, première participat­ion

«Boston, c’est le plus prestigieu­x marathon au monde. Depuis que je suis tout jeune que j’entends mon père en parler. J’ai hâte au départ, d’autant plus que j’ai la chance d’être dans la première vague avec tous les gros canons. J’ai le numéro 559. J’ai un chrono en tête mais je garde ça pour moi. Tout ce que je peux dire c’est que j’ai hâte de franchir le fil d’arrivée afin de pouvoir me dire mission accomplie.» Louise Connely, Edmundston, 4e participat­ion

«J’ai hâte de voir si mes efforts à l’entraîneme­nt vont être récompensé­s. Je me suis entraînée tout l’hiver à l’extérieur malgré le fait qu’il y a eu beaucoup de neige et du temps froid. Je courais de cinq à six fois par semaine, en plus de faire du ski de fond trois fois semaine et de la raquette de deux à trois fois semaine. Ç’a donc été un super hiver. (rires) Tout ça pour dire que je ne suis pas inquiète pour la météo qu’il fera à Boston.»

Rémi Guitard, Moncton, première participat­ion

«C’est difficile d’expliquer ce que le Marathon de Boston représente pour moi parce je cours surtout pour le plaisir. Courir est une passion et ça veut donc dire que toutes les courses sont importante­s. Que je cours à Boston, à Moncton ou à Halifax, je suis chaque fois excité.»

Daniel LeBlanc, Dieppe, 2e participat­ion

«Boston me donne la chance de courir parmi les meilleurs coureurs et l’atmosphère est difficile à dépasser. C’est le marathon dont tout le monde a entendu parler. Courir en avant de 500 000 personnes est quelque chose que tu n’oublieras jamais. Et la chance de montrer à mes trois enfants que le travail porte fruits est aussi quelque chose qui me motive grandement.»

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- Archives Greg Sawyer, de Saint-Jacques, en sera à sa première expérience au 122e Marathon de Boston, lundi. Il partira de la première vague.

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