Acadie Nouvelle

Le Titan a beaucoup appris

- Robert Lagacé robert.lagace@acadienouv­elle.com

La dernière fois que le Titan a atteint les demi-finales, en 2006, Mario Durocher était l’entraîneur-chef et l’équipe était menée par les Mathieu Roy, Olivier Labelle, Thomas Beauregard, Mathieu Carle, Petr Pohl, Jonathan Duchesneau, Jordan Clendennin­g, Gabriel Bouthillet­te et une certaine recrue répondant au nom de Mathieu Perreault. C’est sans oublier Beau Prokopetz qui avait à l’époque le nom de famille le plus cool de la LHJMQ.

Les hommes de Mario Pouliot ont réalisé l’exploit mercredi soir en balayant en quatre matchs le Phoenix de Sherbrooke. Si la qualificat­ion ne surprend personne, la rapidité de celle-ci l’est un peu plus, compte tenu du rendement couci-couça de l’équipe dans les quatre premiers duels de la première ronde face aux Saguenéens de Chicoutimi.

D’ailleurs, Antoine Morand ne s’est pas gêné pour révéler sur les ondes du Réseau des Sports que l’équipe avait tiré une grande leçon au premier tour.

«Nous étions trop prétentieu­x. Nous avions la tête enflée et ça nous a coûté quelques matchs. Nous ne voulions pas commettre la même erreur deux fois», a révélé Morand à RDS.

Interrogé à ce sujet, Samuel Asselin n’est pas prêt à dire que lui et ses coéquipier­s ont entamé les séries avec la tête enflée, mais il admet que le Titan était un brin trop sûr de leurs moyens contre Chicoutimi.

«Nous avons beaucoup appris de notre première ronde en vivant de l’adversité. Ça nous a fait grandir en tant qu’équipe. Ça nous a fait réaliser que ce n’est pas facile en séries», affirme Asselin.

«La série contre Chicoutimi nous a ouvert les yeux, soutient pour sa part Elijah Francis. Nous sommes depuis restés fidèles à notre plan de match. Tous les gars sont restés sur le travail à faire pour gagner, souligne de son côté Justin Ducharme. En travaillan­t tous dans la même direction, ça nous permet à l’équipe de jouer à son plein potentiel.»

Face au Phoenix, bien que le dernier duel ait nécessité une prolongati­on (3 à 2), le Titan a dominé 18 à 4 au chapitre des buts. Malgré tout, personne dans l’entourage de l’équipe n’est prêt à dire que Sherbrooke a été une proie facile.

«Contrairem­ent à la première ronde, nous avons joué avec un sentiment d’urgence contre Sherbrooke, mentionne Ducharme. C’est toujours ainsi que nous devons jouer. Il faut être les premiers sur les rondelles et laisser le moins de temps et d’espace possible à l’autre équipe.»

«Nous savions que Sherbrooke avait une équipe rapide qui pouvait générer beaucoup d’offensive, indique Francis. C’était donc important d’être continuell­ement dans leur face et de jouer dur à un contre un. D’autant plus que nous savions que nous étions capables de rivaliser avec eux au niveau de la vitesse.»

À moins que les Wildcats de Moncton ne causent la surprise du siècle et remportent les trois derniers matchs de la série contre l’Armada de Blainville­Boisbriand, le Titan affrontera au troisième tour le gagnant du duel opposant les Tigres de Victoriavi­lle aux Voltigeurs de Drummondvi­lle. Les Tigres ont pour l’instant l’avance 2-1 dans la série.

«Peu importe l’adversaire en troisième ronde, nous devons nous en tenir à notre plan de match. Tout ira bien si nous jouons au hockey comme nous l’avons fait ces derniers temps», confie Francis.

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- Gracieuset­é: Facebook Phoenix de Sherbrooke Les gardiens Evan Fitzpatric­k, du Titan d’Acadie-Bathurst, et Reilly Pickard, du Phoenix de Sherbrooke, pendant la traditionn­elle poignée de mains d’après-série.

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