LES ÉTUDIANTS INSATISFAITS
Du côté de la Fédération des étudiants et des étudiantes du Centre universitaire de Moncton, on n’accepte pas que l’université vienne puiser davantage dans le portemonnaie des étudiants.
«Tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas la gratuité scolaire, vous ne me verrez pas sourire», lance Alexandre Cédric Doucet, le nouveau président de la FÉÉCUM.
Il croit que les administrateurs n’auraient pas dû accepter l’entente de financement proposée par le gouvernement provincial.
«On pense qu’il aurait dû négocier plus dur. Maintenant, ils ont les mains liées pour les quatres prochaines années et c’est encore les étudiants qui paient à la fin de la journée.»
A partir de 2019-2020, l’université aura le champ libre pour réviser les droits d’inscription et puiser davantage dans le portemonnaie de ses étudiants. Les leaders étudiants craignent que l’institution acadienne n’imite l’Université du Nouveau-Brunswick, qui augmentera ses frais de 20% en 2019-2020.
«La réunion d’aujourd’hui n’a pas atténué nos doutes, c’est malheureux», note Alexandre Cédric Doucet.