Trans Mountain sera construit, affirment Trudeau et Notley
Le premier ministre Justin Trudeau a dit avoir demandé à son ministre des Finances d'entreprendre des négociations avec l'entreprise Kinder Morgan afin d'«éliminer l'incertitude» planant sur le projet d'expansion de l'oléoduc Trans Mountain.
M. Trudeau a aussi déclaré qu'une pièce législative était dans les plans pour «réaffirmer et renforcer» le fait que le gouvernement fédéral a la compétence pour approuver le projet et s'assurer qu'il se concrétise.
Néanmoins, il a offert peu de détails, disant que les négociations ne se feraient pas publiquement.
M. Trudeau, la première ministre de l'Alberta Rachel Notley et le premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan étaient réunis à Ottawa, dimanche, pour tenter de trouver une solution à l'impasse entre la Colombie-Britannique et l'Alberta qui pourrait mener à l'abandon du projet d'oléoduc.
Mme Notley a déclaré que le gouvernement fédéral et celui de l'Alberta avaient convenu d'un plan pour éliminer le risque des investisseurs entourant le projet d'expansion de Trans Mountain. Par conséquent, a-telle soutenu, l'oléoduc «sera construit».
L'opposition du premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, à Trans Mountain serait la raison principale pour laquelle l'entreprise Kinder Morgan a mis les freins sur les dépenses jugées non essentielles relativement au projet il y a une semaine.
Kinder Morgan a accordé à M. Trudeau jusqu'à la fin mai pour trouver une solution qui offrirait aux investisseurs une certaine garantie que le projet pourra aller de l'avant.
Le premier ministre de la ColombieBritannique a affirmé que sa rencontre avec M. Trudeau et Mme Notley n'avait rien fait pour entamer sa volonté de continuer ses efforts contre l'expansion de l'oléoduc Trans Mountain entre les deux provinces.
M. Horgan a indiqué que M. Trudeau avait présenté des «mesures financières et législatives» pour faire progresser le projet, sans donner plus de détails. Néanmoins, il a souligné que le premier ministre n'avait fait aucune menace et avait indiqué clairement qu'il n'avait aucunement l'intention de punir les résidants de la Colombie-Britannique pour leur opposition au projet.