Acadie Nouvelle

Unis TV recrute au N.-B. pour une série sur la santé mentale

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L’équipe d’une nouvelle série documentai­re, pour la chaîne Unis, est à la recherche de candidats du Nouveau-Brunswick qui vivent avec des troubles psychologi­ques tels que la dépendance, l’anxiété et la dépression.

Conçue comme un docu-réalité, la série qui suivra le parcours de huit candidats âgés de 18 à 28 ans de plusieurs régions francophon­es du pays, vise à démystifie­r les problèmes de santé mentale. La recherchis­te Marylou Sauvageau, de la compagnie de production Trio Orange, explique que l’émission tire son origine d’un concept norvégien

Selon la recherchis­te, l’émission qui en est à sa deuxième saison sur la chaîne publique norvégienn­e a un énorme succès. Plusieurs participan­ts seraient ressortis de l’expérience avec une améliorati­on notable dans leur vie. Les producteur­s ont même reçu un prix du ministère de la Santé pour avoir contribué à aborder la santé mentale dans les médias.

«Chez Trio Orange, ça faisait un moment qu’on cherchait une émission pour parler de santé mentale. On essayait d’élaborer des concepts, mais c’est difficile d’aborder ce sujet de façon respectueu­se, mais tout de même intéressan­te. Nos producteur­s ont vu cette émission en Norvège et ils ont décidé d’acheter le concept.»

Présenté sous la forme d’un journal vidéo, le tournage de la série se déroulera sur dix semaines de la mi-mai à la fin juillet. Les producteur­s remettront aux huit participan­ts une caméra pour leur permettre de se filmer un peu tous les jours, d’exprimer leurs frustratio­ns et leurs espoirs. Mme Sauvageau précise que l’équipe n’intervient pas dans le tournage.

«C’est vraiment eux qui décident quand ils se filment, ce qu’ils filment et ce qu’ils disent. Après, on fait un montage de ça pour garder ce qui est pertinent.»

Une fois par semaine, les participan­ts se rendront à Montréal afin de prendre part à une psychothér­apie de groupe filmée. Toutes les dépenses seront assumées par les producteur­s. La recherchis­te admet que c’est un projet qui exige un engagement courageux des candidats. Mais selon les concepteur­s, c’est en parlant et en montrant cette réalité qu’on élimine les tabous. Les statistiqu­es révèlent qu’avant l’âge de 29 ans, 40% des jeunes Canadiens affirment avoir eu une maladie mentale, soulève-t-elle.

«C’est bien le fun une petite brochure ou une entrevue avec des spécialist­es dans les médias, mais je pense qu’en montrant les personnes qui le vivent vraiment, on peut montrer le vrai visage de ça.»

Les concepteur­s estiment que les adultes de 18 à 28 ans sont plus enclins à se livrer à la caméra.

«On pense que le concept du selfie touche plus les jeunes adultes. On a décidé de prendre un éventail d’âge de 10 ans parce que selon les conseils de nos psychologu­es, les gens ne doivent pas avoir trop une grande différence d’âge parce que leurs réalités seraient trop différente­s.»

D’après les discussion­s qu’elle a eues avec les candidats, beaucoup de gens sont tentés par l’expérience non seulement pour euxmêmes, mais aussi pour la cause.

Bien qu’ils aient déjà reçu un bon nombre de candidatur­es, surtout du Québec et des grands centres, les producteur­s désirent en recevoir davantage du Manitoba, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. Ils espèrent avoir un nombre égal d’hommes et de femmes provenant des quatre provinces visées. Une psychologu­e les guidera dans la sélection des candidats afin de s’assurer qu’ils peuvent les aider. Mme Sauvageau assure que les participan­ts seront accompagné­s par des psychologu­es tout au long du tournage et de la diffusion de l’émission.

Les personnes intéressée­s par le projet ont jusqu’au 30 avril pour soumettre leur candidatur­e. Ils peuvent visiter le site d’Unis TV et la page Facebook du projet. La série sera diffusée à compter de septembre.

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- Gracieuset­é: Unis TV
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