La brigade de Kedgwick fait le plein de recrues
L’appel lancé par la Communauté rurale de Kedgwick pour regarnir sa brigade de pompiers bénévoles a été entendu. Sept nouveaux venus ont confirmé qu’ils s’y grefferont sous peu et que trois autres y songent sérieusement.
Il y a quelques semaines, le conseil municipal avait convoqué sa population à une rencontre publique dans le but avoué d’inciter les citoyens à s’impliquer davantage au sein de sa brigade d’incendie. La problématique? L’effectif qu’elle avait sous la main commençait sérieusement à s’effriter. La brigade comptait 18 pompiers bénévoles, un nombre jugé à peine suffisant pour combler les besoins.
Et le plan semble avoir très bien fonctionné.
«Le mot a circulé beaucoup dans la communauté avant la rencontre et quelques applications sont même rentrées tranquillement avant celle-ci», explique la mairesse, Janice Savoie.
«On n’a pas eu une foule immense lors de notre rencontre publique - une vingtaine de personnes environ -, mais par contre c’était des gens motivés qui ont compris l’importance de s’impliquer dans la brigade. À la fin, on avait sept personnes qui se sont enrôlées et trois autres qui le feront probablement. On vient donc atteindre notre nombre idéal et on est très content. Les gens ont compris l’importance d’une brigade d’incendie en santé et que, dans le cas contraire, c’est nous tous qui étions perdants», poursuit-elle.
Ce qui est d’autant plus intéressant selon elle, c’est que ces nouveaux venus sont relativement jeunes dans l’ensemble (de 20 à 40 ans), ce qui procure une relève intéressante à la brigade.
Qu’à cela ne tienne, elle ne tient pas à ce que cette situation se répète, et c’est pourquoi des efforts soutenus seront faits afin de s’assurer d’un recrutement continuel. Mme Savoie souligne notamment que la brigade a toujours l’intention d’approcher les jeunes de la communauté afin de mettre en branle – comme à Eel River Dundee – un programme de pompier bénévole jeunesse.
Les participants à ce programme ont moins de 18 ans. Ils ne peuvent combattre activement un incendie, mais peuvent néanmoins aider aux tâches connexes (trafic, transports d’équipement, nettoyage, etc.) lors de brasiers.
«C’est la deuxième phase de notre plan de recrutement. On veut mener cela à terme, car on croit qu’il pourrait avoir un impact significatif à long terme sur les effectifs de notre brigade. Notre chef pompier doit d’ailleurs rencontrer les jeunes de la 10e à la 12e année en mai afin de leur glisser un mot sur le projet, de les intéresser au domaine», dit-elle.