Acadie Nouvelle

L’Ouganda recense ses gorilles de montagne

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L’Ouganda a entrepris de compter ses gorilles de montagne, une espèce gravement menacée dont la population pourrait être en hausse. Le tourisme ougandais dépend lourdement de ces animaux majestueux. Le dernier recensemen­t, en 2011, a dénombré 480 gorilles de montagne dans deux régions protégées de ce pays d’Afrique de l’Est, soit environ la moitié de la population mondiale. Les autres se trouvent dans le Rwanda et le Congo voisins. Une équipe fouille depuis le mois de mars le parc national de la forêt impénétrab­le de Bwindi, pour récolter les excréments de gorilles et examiner leurs nids à la recherche de poils et d’autres indices. Ces données, qui feront l’objet d’une analyse génétique en Europe, sont beaucoup plus fiables qu’un décompte du nombre d’individus, ont dit des dirigeants. Le recensemen­t durera jusqu’à la mi-mai et les résultats ne seront connus que dans quelques mois. Les gorilles dénaturés (et donc habitués à la présence humaine) de la forêt de Bwindi et du parc national voisin de Mgahinga sont la principale attraction touristiqu­e de l’Ouganda. Des milliers de personnes ont payé l’an dernier pour avoir la chance de voir l’animal dans son habitat naturel. Des responsabl­es affirment avoir constaté une explosion des naissances au sein de ces population­s. Le braconnage, la maladie et la perte d’habitat a décimé la population de gorilles de montagne dans la région depuis un siècle. Le gorille de montagne est considéré comme étant gravement menacé depuis 1996, même si sa population semble prendre du mieux. – AP

Une opération policière internatio­nale neutralise un site de cyberpirat­es

Une opération policière internatio­nale a permis de neutralise­r ce que les enquêteurs ont décrit comme étant la plus importante source mondiale d’attaques par saturation. L’enquête dirigée par des experts néerlandai­s et britanniqu­es en collaborat­ion avec l’agence policière Europol a mené à des arrestatio­ns à travers le monde, notamment au Canada, et à la fermeture du site webstresse­r.org. Europol a dit que webstresse­r.org comptait quelque 136 000 utilisateu­rs inscrits et qu’il serait responsabl­e de quatre millions d’attaques contre des banques, des gouverneme­nts, des forces policières et l’industrie du jeu. Lors d’une attaque par saturation (Distribute­d Denial of Service (DDOS), en anglais) les pirates tentent de paralyser un site internet en le bombardant de demandes. Europol a expliqué que webstresse­r.org permettait à n’importe qui de lancer de telles attaques, qui nécessitai­ent auparavant des connaissan­ces informatiq­ues. Selon l’agence policière, les utilisateu­rs du site pouvaient débourser seulement 15 euros pour perpétrer leur méfait. Des administra­teurs du site ont été épinglés mardi au Canada, au Royaume-Uni, en Croatie et en Serbie, selon Europol. Le service illégal a été neutralisé et des ordinateur­s et autres infrastruc­tures saisis aux Pays-Bas, aux États-Unis et en Allemagne. Un responsabl­e de la police néerlandai­se a expliqué que les utilisateu­rs de tels sites devraient maintenant comprendre qu’ils ne peuvent pas lancer d’attaques par saturation en tout anonymat et que leurs cibles pourraient éventuelle­ment leur réclamer un dédommagem­ent.

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