Acadie Nouvelle

Défi Gatorade: victoire du N.-B.

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Un but d’Alexandre David en fusillade a permis à Équipe Nouveau-Brunswick de l’emporter 4 à 3 sur Équipe Québec Bleu, vendredi, dans l’un des matchs au programme du Défi d’excellence Gatorade présenté au Centre d’excellence Sports Rousseau de Boisbriand. Acadie Nouvelle

Sam Campbell, deux fois, et Kale McCallum ont réussi les buts de la troupe de l’entraîneur Charles LeBlanc en temps réglementa­ire. Ethan Pearson a bien fait devant son filet en bloquant 30 rondelles.

Jeudi, lors de la première journée du tournoi, Équipe Nouveau-Brunswick a d’abord subi un revers de 5 à 0 aux mains d’Équipe Québec Blanc. Brendan Milson a néanmoins trouvé une façon de retenir l’attention en distribuan­t 10 mises en échec. Mathias Savoie a accordé les cinq buts sur 39 lancers.

Puis, en soirée, l’équipe néobrunswi­ckoise l’a emporté 5 à 2 contre l’Île-du-Prince-Édouard.

Josh Laurence a mené l’attaque avec deux buts et une passe. Sam Dow, Alex Arseneault et Jérémie Gagnon ont également trouvé le fond du filet. Alexandre David et Connor Richard ont contribué deux passes chacun. Ethan Pearson a réalisé 36 arrêts.

Le Nouveau-Brunswick complétera son tournoi à la ronde samedi matin en affrontant Terre-Neuve-et-Labrador.

Au classement des équipes, Québec Bleu domine le classement avec sept points, suivi de Québec Blanc et du Nouveau-Brunswick avec cinq points.

Au niveau des pointeurs, le NéoÉcossai­s Alex Drover confirme son grand talent avec une récolte de six points, dont cinq buts, en seulement deux duels. Le Néo-Brunswicko­is Josh Lawrence n’est pas vilain non plus avec ses deux bus et deux passes, ce qui lui procure le quatrième rang des meilleurs pointeurs. C’est sans oublier son taux de réussite de 68,3% au chapitre des mises au jeu.

Ce tournoi se veut en quelque sorte la dernière chance pour les joueurs d’améliorer leur classement en vue du repêchage de juin dans la LHJMQ. Le classement des meilleurs espoirs sera d’ailleurs révélé en début de semaine prochaine. AN Dominic Babineau a des objectifs on ne peut plus clairs et précis pour 2018. Non seulement il veut se battre souvent au cours des prochains mois, mais il souhaite aussi ardemment que l’été se terminera avec un match de championna­t canadien pour la couronne des super-plumes.

En attendant, le boxeur de Richibouct­ou Village complète sa préparatio­n pour son match du samedi 5 mai, au Centre civique de Miramichi. Il n’a pas l’intention de trop laisser traîner les choses.

D’abord parce qu’il veut en mettre plein la vue à la population miramichoi­se qui n’a pas eu droit à de la boxe profession­nelle depuis 1987. Mais, aussi, parce qu’il espère livrer un autre combat le 19 mai, soit deux semaines plus tard au Centre 200 de Sydney, au Cap-Breton.

Sauf qu’avant que ce deuxième duel ne soit confirmé, Babineau (8v, 1d, 6 K.-O.) doit s’assurer de terrasser rapidement le Mexicain Arturo Lopez (5v, 2d, 3n), son adversaire du 5 mai. Sur le plan médical, c’est la seule façon de ne pas être pénalisé entre deux combats aussi rapprochés.

«Il n’y a encore rien de garanti (pour Sydney), mais ça regarde comme quoi je pourrais affronter un autre Mexicain, Juan Jose Rodriguez. Mais comme je l’ai dit, il n’y a rien de certain. Ce que je sais, par contre, c’est que je me sens prêt pour un combat de championna­t canadien», affirme l’Acadien âgé de 26 ans.

Pour le titre canadien, le clan Babineau rêve à être confronté à l’un de ces quatre boxeurs, soit l’Albertain Eric Taylor, l’Ontarien Josh O’Reilly, ou encore les NéoÉcossai­s Joey Laviolette et Kyle McNeil.

Selon Babineau, ils ont malheureus­ement tous décliné les invitation­s jusqu’ici. Il croit que ça va finir par débloquer.

«Mon père (Éric) m’a toujours dit que deux montagnes ne se rencontren­t jamais. Mais deux hommes, par contre, finissent toujours par se rencontrer. J’ai confiance que nos chemins vont bientôt se croiser», dit-il.

«Pour moi, remporter un championna­t canadien c’est seulement le début de quelque chose. Ce serait un beau début, mais mon véritable objectif est de devenir un jour champion du monde», souligne-t-il.

De son adversaire du 5 mai, Dominic Babineau dit en avoir assez vu pour comprendre qu’il n’est pas ce qu’on peut appeler une menace sérieuse.

«J’ai regardé un combat de lui sur YouTube et il a un style qui ressemble pas mal à celui de Laramie Carmona, le gars que j’ai battu à Bouctouche l’année passée. Il boxe avec la tête basse et il vise le coup de circuit à chacun de ses coups. C’est un bagarreur, un dur. Je vise de l’envoyer au tapis avant la fin de la quatrième ronde», révèle-t-il.

Mentionnon­s que la finale du gala du 5 mai mettra aux prises le champion canadien des poids moyens Nathan Millier (8v, 2d, 2n), d’Elsipogtog, qui sera confronté lui aussi à Mexicain, un certain Joaquin Murrieta (5v 6d, 3n). Le titre de Millier ne sera évidemment pas en jeu.

Cinq autres combats seront à l’affiche, dont un duel entre Annie Mazerolle (5v, 3d), de Saint-Ignace, et la Mexicaine Maria Jose Velis (1v, 4d). Il s’agit d’un deuxième face à face entre les deux boxeuses, l’Acadienne ayant eu le dessus par décision unanime il y a un an à Bouctouche.

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Dominic Babineau pourrait disputer deux combats en l’espace de deux semaines en mai. - Archives
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