Acadie Nouvelle

Samuel LeBlanc veut une autre bague de champions

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Ce ne sont pas tous les joueurs qui ont la chance de prendre part à deux finales consécutiv­es avec deux clubs différents. Samuel LeBlanc est l’un de ces chanceux. «C’est pas mal excitant ce que je suis en train de vivre. Ça va d’autant être spécial cette année que mes parents n’ont pas eu la chance de me voir jouer souvent depuis l’échange. Ils seront cependant là mardi et mercredi à Bathurst», affirme l’attaquant âgé de 18 ans. Acquis des Sea Dogs de Saint-Jean le 6 janvier en retour d’un choix de sixième tour, l’Acadien de Dieppe n’a pas mis de temps à trouver ses repaires dans son nouvel environnem­ent. Il faut dire qu’il connaissai­t déjà de vue plusieurs joueurs de l’Armada puisque c’est contre cette équipe que les Sea Dogs ont remporté la finale et la Coupe du Président le printemps dernier. «Les gars me taquinent parfois avec ça», révèle LeBlanc en ricanant. De la finale, LeBlanc dit s’attendre à un duel épique. «Le Titan a une très bonne équipe et nous avons aussi une très bonne équipe, dit-il. Le Titan est un club qui compte sur son attaque et qui possède plusieurs défenseurs offensifs. Ce sera important d’avoir un bon plan de match et de faire attention aux détails.» «Selon moi, l’équipe qui va remporter la Coupe du Président est celle qui va la vouloir le plus. Pour gagner une finale, tu dois bloquer des lancers, te sacrifier à tout moment. Il faut que tu acceptes de souffrir», souligne le joueur à caractère défensif. On ne peut évidemment pas éviter de parler du premier trio de l’Armada composé de Drake Bathers, Alex Barré-Boulet et Alexandre Allain. À eux trois, ils ont inscrit 37 des 70 buts de l’Armada lors des trois premières rondes. «C’est un trio qui me fait un peu penser à celui des Sea Dogs l’an dernier avec Mathieu Joseph, Matthew Highmore et Spencer Smallman. Ce sont des joueurs qui se complètent bien. Drake, on a tous vu ce qu’il a fait au Championna­t mondial junior. Il avait été extraordin­aire. Barré-Boulet, lui, c’est le champion pointeur de la ligue. Et Alain, sa grande force c’est son tir sur réception pendant l’avantage numérique», soutient Samuel LeBlanc. Par contre, il croit que les autres unités offensives de l’Armada sont quelque peu sousestimé­es par les autres équipes. «Nous avons plusieurs gars dangereux dans les autres trios. Une chose est sûre, tous nos trios travaillen­t fort», ajoute LeBlanc, qui ne demanderai­t pas mieux que d’ajouter une autre bague à sa collection. - RL

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