Acadie Nouvelle

Les Capitals sont brouillons à domicile

-

La bonne nouvelle pour Alex Ovechkin et les Capitals de Washington, c’est qu’ils mènent encore la finale de l’Associatio­n Est contre le Lightning de Tampa Bay. La mauvaise nouvelle, c’est qu’ils sont les hôtes du quatrième affronteme­nt.

Depuis le début des séries, les Capitals revendique­nt un dossier de 7-1 à l’étranger, fermant les livres pour accéder au tour suivant grâce à deux victoires sur les patinoires adverses.

Les Capitals montrent toutefois une fiche de 3-4 dans leur amphithéât­re, avant la partie de jeudi soir. Le plus récent échec a été subi mardi, dans un gain de 4 à 2 du Lightning, alors que les Capitals l’avaient dominé 10 à 4 au chapitre des buts lors des deux premières rencontres à Tampa Bay.

Ovechkin a simplement haussé les épaules lorsqu’il a été questionné à ce sujet.

«Nous ne pensons pas à ça, a affirmé le capitaine des Capitals. Nous jouons simplement notre match.»

Certains de ses coéquipier­s évitaient un peu moins la question.

«Nous pouvons retirer quelques points de notre jeu à l’étranger et le transposer dans notre jeu à domicile, a mentionné le gardien Braden Holtby. Il faut un style de jeu plus simple, un style plus tenace.»

Lorsque des journalist­es lui ont demandé ce que son équipe pouvait faire de mieux pour être meilleure à domicile, l’entraîneur-chef des Capitals, Barry Trotz, a indiqué que ses joueurs devaient jouer de la même façon qu’à l’étranger.

«Nous jouons avec une bonne concentrat­ion, mais nous ne sommes pas aussi concentrés que lorsque nous jouons à l’étranger, a-t-il ajouté. Nous devons prétendre que nous sommes à l’étranger.»

Il y a d’ailleurs une tendance à travers la ligue. Les équipes à l’étranger ont signé 38 victoires contre 34 défaites au cours des présentes séries. Ça en dit long sur ce supposé avantage de la patinoire.

«Pour peu importe la raison, il y a plus de distractio­ns à ce temps-ci de l’année qu’en saison. Parfois, il y a cette pression supplément­aire de jouer à domicile et de bien faire devant ses partisans, a exprimé l’attaquant du Lightning Steven Stamkos. Il y a ce petit quelque chose aussi quand tu gagnes des parties à l’étranger. C’est comme si tu pouvais entendre une mouche voler, ce qui est toujours une bonne chose.»

Holtby était d’accord avec cette affirmatio­n.

«C’est plus facile de jouer à l’étranger. C’est toujours comme ça. Toutes les équipes pourraient le dire, a-t-il insisté. Parce que tu n’es pas concentré sur le plaisir des partisans et tous ces aspects. Nos partisans nous apportent de l’énergie, mais en même temps, tu dois rester réaliste et jouer ton match.»

Pendant la saison, les Capitals constituai­ent une très bonne équipe à domicile, évoluant devant une foule bruyante. Seulement cinq formations de la LNH ont obtenu plus de victoires à domicile que les 28 des Capitals lors de la dernière campagne. Que se passe-t-il donc en séries? «Je n’ai pas vraiment d’explicatio­n. Je sais que quand nous allons à l’étranger, nous sommes plus calmes et quand nous commettons des erreurs, nous ne les laissons pas nous affecter. Nous devrions cependant être plus forts mentalemen­t pour ne pas nous laisser déranger par ça à domicile. Nous devons trouver une façon de remporter le prochain match à domicile», a conclu le défenseur des Capitals Brooks Orpik.

 ??  ?? Lars Eller (20), des Capitals de Washington, a eu maille à partir avec Steven Stamkos (91), du Lightning de Tampa Bay, mardi. - Associated Press: Nick Wass
Lars Eller (20), des Capitals de Washington, a eu maille à partir avec Steven Stamkos (91), du Lightning de Tampa Bay, mardi. - Associated Press: Nick Wass

Newspapers in French

Newspapers from Canada