La qualité de l’eau de six autres plages sera testée
La qualité de l’eau de six plages du Nouveau-Brunswick sera dorénavant testée plus souvent dans la foulée des problèmes de contamination à la plage Parlee.
Fredericton a décidé d’étendre le protocole de surveillance de la qualité de l’eau des plages Parlee et Murray à six autres plages du réseau des parcs provinciaux.
L’eau des plages de Miscou, Val-Comeau, New River Beach, Oak Bay, Mactaquac et du mont Carleton seront désormais testées selon les recommandations de Santé Canada concernant les eaux utilisées à des fins récréatives.
Les résultats de ces tests seront publiés sur le web (plages.gnb.ca) et des affiches sur les lieux indiqueront aux visiteurs si la baignade est «autorisée» ou si l’eau est «impropre à la baignade».
Selon la médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick, Dre Jennifer Russell, le protocole de surveillance permet d’atteindre «un équilibre entre les risques potentiels pour la santé et les avantages de l’utilisation de l’eau à des fins récréatives».
La province n’était pas en mesure vendredi d’indiquer combien allait coûter ces nouveaux tests.
Les six plages ont été choisies en fonction de leur achalandage et du risque de contamination, selon Dre Russell.
La fréquence des analyses dépend également de ces facteurs. L’eau continuera d’être testée quotidiennement à la plage Parlee et trois fois par semaine à la plage Murray (près du pont de la Confédération).
Les analyses seront effectuées deux fois par semaine à Mactaquac, une fois par semaine à New River Beach, Oak Bay et au mont Carleton et une fois toutes les deux semaines à Miscou et Val-Comeau.
À chaque plage, des échantillons d’eau sont prélevés à cinq endroits puis envoyés dans un laboratoire aux fins d’analyse.
Un médecin-hygiéniste examine ensuite les résultats pour déterminer si l’eau convient à la baignade. Selon Jennifer Russell, environ 48 heures peuvent s’écouler entre la prise d’échantillon et l’affichage de la qualité de l’eau sur la plage.
Il a été révélé en 2016 que la plage Parlee était aux prises avec d’importants problèmes de contamination bactérienne et que l’information n’était pas transmise aux baigneurs à qui l’on faisait plutôt croire que la qualité de l’eau était acceptable.
Fredericton a adopté plusieurs mesures pour améliorer la situation, dont le protocole de surveillance de la qualité de l’eau de Santé Canada.
Selon le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux, 99% des échantillons recueillis à la plage Parlee en 2017 respectaient les normes canadiennes pour la baignade. Un avis d’eau «impropre à la baignade» a été affiché seulement 8 fois sur 148 jours l’an dernier. - MRC