Acadie Nouvelle

La rhubarbe, signe du printemps!

Cette semaine, je réponds au courriel de M. Duguay.

- Karine Landry karineland­ry.dtp@outlook.fr

La rhubarbe qui atteint sa saveur maximale au printemps (avril-mai) se présente en longues tiges comestible­s vertes, roses ou rouges. Il faut éviter à tout prix de manger ses feuilles qui sont toxiques pour les humains et pour les animaux. Sa toxicité provient de sa forte concentrat­ion en acide oxalique.

CUEILLETTE ET PRÉPARATIO­N

Rien de plus facile! Il suffit de couper la tige et de la débarrasse­r de sa base et de ses feuilles. On peut également la peler pour la rendre un peu plus digeste, mais la tige perdra malheureus­ement sa belle couleur rouge. Si vous tenez à conserver sa couleur, il suffit de tirer sur les filaments, de la même façon qu’on effiloche une branche de céleri.

À l’épicerie, optez pour des tiges de rhubarbe qui sont bien fermes, sans meurtrissu­re. Pour en vérifier la fraîcheur, cassez le bout de la tige. Si de la sève s’écoule, cela indique qu’elle est cueillie depuis peu.

CONSERVATI­ON ET CUISSON

Placée dans un sac de plastique, la rhubarbe crue se conserve de sept à quatorze jours au réfrigérat­eur.

Pour profiter de la rhubarbe à longueur d’année, on peut également la couper en cubes et la congeler telle quelle dans des sacs de congélatio­n. La décongélat­ion lui fera toutefois perdre son côté croquant, mais cela importe peu si on l’ajoute aux préparatio­ns à muffins, à gâteaux ou à pains, ou si on la cuisine en confiture ou en coulis.

VALEUR NUTRITIVE

Le contenu nutritionn­el de la rhubarbe est très intéressan­t. En plus d’être riche en fibres, elle contient de nombreux minéraux (calcium, magnésium, phosphore et potassium) ainsi que de la vitamine K et C.

Le seul hic! Pour contrecarr­er son goût acidulé, on a souvent la mauvaise habitude de la noyer dans le sucre! Pour éviter l’utilisatio­n de sucre, cuisinez-la plutôt dans des plats salés.

APPRÊTS CULINAIRES

La rhubarbe est particuliè­rement bonne avec les fraises, les cerises et les pommes, le tout assaisonné de vanille, de cannelle, de gingembre, de muscade et même de cumin et de curcuma.

En version sucrée, vous connaissez sans doute les recettes populaires que sont les tartes et les tartelette­s, les gâteaux, les muffins et les croustades, le chutney, la confiture et la compote. La rhubarbe s’utilise également dans la confection de limonades, de punchs et de mousses. Si on préfère la cuisiner en coulis, elle servira à napper le yogourt, la crème glacée, le pouding de chia, le gruau, etc.

En version salée, elle s’incorpore bien aux soupes aux légumes, aux omelettes, aux salades de pâtes ou de quinoa. On peut aussi la faire sauter dans de l’huile et de l’ail pour ensuite la servir comme accompagne­ment, la cuisiner en dal (cuisine indienne); utiliser son jus acidulé pour concocter des vinaigrett­es (en remplaceme­nt du jus de citron ou du vinaigre), la cuisiner en chutney pour ensuite la servir avec des cubes de tofu ou des tranches de tempeh grillés, de la volaille, etc. Les possibilit­és sont illimitées!

Vous trouverez de belles idées de recettes sur le site internet de Ricardo. Aussi, il y a le site internet serbi.net, spécialisé dans la production de rhubarbe, qui regorge de belles recettes.

Bon samedi et bonne rhubarbe!

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