Acadie Nouvelle

Un avion s’écrase à l’aéroport de La Havane

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Un avion de ligne avec 113 personnes à bord s’est écrasé dans un champ de manioc de Cuba, peu après son décollage de l’aéroport internatio­nal de La Havane, vendredi. On ne sait pas pour l’instant si l’accident a fait des victimes. Associated Press

Un militaire qui a refusé de donner son nom aux journalist­es a toutefois dit qu’il ne semblait y avoir que trois survivants, qui seraient dans un état grave. Les autorités ont cependant refusé de confirmer cette informatio­n.

Des responsabl­es ont indiqué que l’appareil se dirigeait vers Holguin lorsqu’il s’est écrasé tout près de la fin de la piste de décollage, en périphérie de la capitale cubaine.

Selon un employé du transporte­ur aérien Global Air, il s’agirait d’un avion appartenan­t à l’entreprise mexicaine.

Cet employé, qui a été joint au téléphone par l’Associated Press, disait ne disposer d’aucune informatio­n sur les six membres de l’équipage mexicains, ou sur les passagers qui seraient d’origines diverses.

L’individu n’a pas voulu être nommé puisque l’entreprise n’avait pas encore diffusé de communiqué officiel.

Au Québec, le ministère des Relations internatio­nales et de la Francophon­ie n’avait pas d’informatio­ns sur les passagers en date de vendredi après-midi.

La porte-parole de la ministre Christine St-Pierre, Ann-Clara Vaillancou­rt, a toutefois confirmé que les six étudiants des Offices jeunesse internatio­naux du Québec (LOJIQ) présents à Cuba étaient sains et saufs, tout comme les employés du Bureau du Québec à Cuba.

«Le Bureau du Québec à Cuba est en lien étroit avec l’Ambassade du Canada pour obtenir un portrait juste de la situation», a indiqué le ministère sur Twitter.

Des résidents de la région rurale ont raconté avoir vu certains survivants être transporté­s en ambulance.

Des proches de passagers sont arrivés sur les lieux, dont un homme qui disait que sa femme et sa nièce étaient à bord. Il a refusé de dévoiler son nom complet, avant d’être transporté vers un terminal de l’aéroport où les autres proches de passagers étaient réunis.

L’avion était loué par Cubana, qui a dû

L’avion s’est échoué dans un champ; il semblait très endommagé et calciné. Les pompiers tentaient d’éteindre les flammes qui continuaie­nt de brûler sur les restes de l’appareil. Les représenta­nts du gouverneme­nt, dont le président Miguel Diaz-Canel, se sont précipités sur les lieux de l’accident, tout comme plusieurs secouriste­s et ambulances.

se débarrasse­r de plusieurs de ses appareils vieillissa­nts dans les derniers mois en raison de problèmes mécaniques.

Le premier vice-président de Cuba, Salvador Valdés Mesa, avait rencontré jeudi les représenta­nts du transporte­ur aérien pour discuter des améliorati­ons à apporter à son service, qui a fait l’objet de nombreuses critiques.

Cubana est reconnu parmi les Cubains pour ses retards fréquents et ses annulation­s, qui seraient attribuabl­es, selon le transporte­ur, à l’embargo commercial des États-Unis sur l’île communiste.

L’accident survenu vendredi est le troisième écrasement important à survenir à Cuba depuis 2010.

L’année dernière, un avion militaire cubain s’est écrasé dans une colline de la province d’Artemisa, faisant huit morts.

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Une épaisse fumée se dégageait de la carcasse de l’avion qui s’est écrasé à La Havane. - Associated Press: Enrique de la Osa

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