Le Conseil économique du N.-B. passe en mode solution
Chaque année, le Conseil économique du Nouveau-Brunswick fait un coup de sonde auprès de ses membres pour établir un palmarès des principaux défis des entrepreneurs de la province. Les choses ont changé. Plutôt que d’identifier des problèmes, le réseau d’affaires présente des solutions concrètes. Patrick Lacelle
Le Top 10 du CÉNB fait état des mêmes problèmes, année après année, dans la communauté d’affaires francophones du NouveauBrunswick. Il était temps de passer à l’action.
À son assemblée générale annuelle, jeudi soir, à Shediac, l’organisme a ainsi présenté son premier rapport de la Tournée des solutions.
«Nous sommes vraiment axés sur des solutions. On voit grand. On voit que le Conseil économique est plein de potentiel et on veut l’exploiter pour rendre service à tous nos membres qui sont finalement les créateurs de richesse de notre province», a expliqué à l’Acadie Nouvelle la présidente du CÉNB, Marie Chamberland.
La disponibilité d’une main-d’oeuvre qualifiée demeure la principale préoccupation des entrepreneurs francophones de la province.
L’immigration est l’une des pistes de solution envisagée.
«Il y a plusieurs angles sur lesquels on peut aborder cette problématique récurrente. On parle d’immigration. C’est le sujet du jour, absolument. Ça revient. C’est une des pistes de solution», a indiqué Mme Chamberlant.
Au cours d’une tournée en 2017, les membres du CÉNB – des dirigeants d’entreprises – ont été consultés afin de trouver des solutions au manque de main-d’oeuvre. En plus d’immigration, on parle aussi de travailler avec les jeunes au secondaire et au postsecondaire pour les sensibiliser au besoin du marché du travail.
On parle également de rapatrier des NéoBrunswickois qui ont quitté la province pour diverses raisons et miser sur des stratégies de rétentions pour garder les travailleurs qualifiés ici.
«La solution n’est pas simple. Elle n’est pas unique. C’est un amalgame de différentes initiatives», a lancé la présidente du CÉNB.
Les entrepreneurs francophones se sont aussi prononcés sur les obstacles à surmonter en matière de financement, d’innovation et de technologie. En somme, les membres du CÉNB veulent plus de formation et d’information dans ces sphères.
Ainsi, le CÉNB privilégie la création d’un guichet unique d’information pour l’entreprise où les gens d’affaires de la province pourraient trouver en un seul endroit toute l’information