LHJMQ: LUKAS CORMIER SUSCITE LA CONVOITISE
Le jeune défenseur surdoué de Sainte-Marie-de-Kent est comparé à Kristopher Letang
«Moi, tout ce que je souhaite est de me retrouver avec un club qui va me donner la chance de contribuer dès ma première saison aux succès de l’équipe. J’aimerais avoir un rôle important et du bon temps de jeu», révèle-t-il.
Depuis Luc Bourdon, aucun défenseur acadien n’est arrivé au repêchage de la LHJMQ précédé d’une aussi bonne réputation que Lukas Cormier. Il y en a pourtant eu quelques bons, à commencer par Philippe Myers, Kevin Gagné, Pierre Durepos, Justin Haché, Pierre Durepos et Michael Ward, mais Cormier a un je-ne-sais-quoi qui le rend plus attrayant que les autres.
Certains hommes de hockey fort respectables vont même jusqu’à comparer le jeune surdoué de Sainte-Marie-de-Kent à Kristopher Letang, qui est justement le grand ami du regretté Ti-Luc, disparu accidentellement il y a eu 10 ans mardi. Répertorié au 10e rang par le Centre de soutien au recrutement (CSR), Cormier devrait être sélectionné selon plusieurs bien avant. En coulisses, on chuchote que les Islanders de Charlottetown l’aiment à un tel point qu’ils songent sérieusement à le repêcher au quatrième rang. Ces rumeurs, vous pensez bien, Cormier les a aussi entendues. «J’ai parlé avec toutes les équipes sauf le Drakkar de Baie-Comeau et les Olympiques de Gatineau, dit-il. C’est sûr qu’il y a des clubs dont les entrevues ont mieux été qu’avec d’autres, mais honnêtement je n’ai pas vraiment de préférence. J’ai cependant le sentiment que je pourrais sortir dans le top-5. Je sais que les équipes veulent des gagnants et que les Flyers de Moncton n’ont pas remporté la Coupe Telus, mais j’estime que c’était déjà très bon d’être là.» À 5 pieds 8 pouces et 155 livres, vous aurez compris que Lukas Cormier ne se distingue pas par ses coups d’épaules dans les coins de patinoire. Son pain et son beurre se trouvent dans son flair offensif et son coup de patin qui sont nettement au-dessus de la moyenne. Un petit Mozart Lors de la dernière campagne, Cormier a mené tous les pointeurs de son club avec une fiche de 15 buts et 28 passes pour 43 points en 35 rencontres régulières. Il a ajouté trois filets et 12 mentions d’aide pour 15 points en huit duels éliminatoires, puis a complété sa brillante saison en y allant de deux buts et deux passes en cinq matchs au Championnat canadien midget AAA (Coupe Telus). Bref, un dossier total de 20 buts et 42 passes pour 62 points en 48 rencontres. Des chiffres astronomiques pour un défenseur. «J’ai l’intention de m’entraîner très fort cet été pour me renforcir. Pas pour devenir plus gros, mais plus fort. Les gars sont pas mal plus gros dans le junior majeur. Mon agent (Francis Mac Rae, de Breton Management Group) m’a donné un programme d’entraînement. En juillet, je vais participer au camp d’été de Danny Flynn à Moncton», révèle Cormier, qui souhaite par ailleurs obtenir une invitation au camp de sélection du programme national U-17. Lukas Cormier prendra la route vers Shawinigan dès jeudi soir en compagnie de ses parents (Mario et Gisèle), sa soeur (Dominique) noter porté que les couleurs son et père quelques des Mario, Foreurs oncles un attaquant, de et Val-d’Or tantes. a À et Moncton. des Aigles Bleus de l’Université de Il prendra bien sûr part à la traditionnelle rencontre avec les médias, vendredi. Samedi matin, il sera dans les gradins du Centre Gervais Auto, où il ne devrait pas attendre trop longtemps avant d’entendre son nom. «Je ne me sens pas trop nerveux, confie-til. Mais j’ai hâte. J’ai vu ce que c’était l’an dernier à Saint-Jean», souligne le défenseur gaucher, dont les idoles ont pour nom Samuel Girard, de l’Avalanche du d’Ottawa. Colorado, et Erik Karlsson, des Sénateurs