Acadie Nouvelle

Quatre réfugiés, quatre histoires différente­s

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Nedal Najib et Safia Narbi sont Syriens, originaire­s de Damas. Il y a près d’un an et demi, les deux époux ont posé leurs bagages sur le sol canadien. Avec trois de leurs enfants, ils ont fui leur pays en guerre et se sont réfugiés au Liban voisin. Après que l’Organisati­on des Nations Unies leur a reconnu le statut de réfugiés, ils ont pu bénéficier du «programme de réinstalla­tion depuis l’extérieur» et ont trouvé refuge au Canada pour entreprend­re une nouvelle vie loin des conflits, dans la région du Grand Moncton.

John Katambwa, originaire de la République démocratiq­ue du Congo, a fui son pays secoué par des conflits internes en 2010 vers la Namibie, où il est resté huit ans. Confronté à la dureté de la vie dans ce nouveau pays, ne trouvant pas d’emploi et inquiet pour l’avenir de ses quatre enfants, lui et sa famille ont fui vers le Canada. M. Katambwa, sa femme et ses quatre enfants se sont également vus accorder par l’ONU le statut de réfugiés. En février dernier, grâce au programme de réinstalla­tion depuis l’extérieur, ils se sont installés au Nouveau-Brunswick.

Irina Raduly est arrivée au Nouveau-Brunswick il y a 27 ans. En 1991, elle a suivi au Canada son mari, réfugié qui a fui le régime communiste roumain. Elle-même n’a jamais eu le statut de réfugié: elle a profité avec ses deux enfants du programme de regroupeme­nt familial. Aujourd’hui, elle est citoyenne canadienne et employée de l’Associatio­n multicultu­relle du Grand Moncton, où elle aide à son tour les réfugiés et immigrants à prendre leurs marques dans la province. - MT

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