BAS-CARAQUET: «ON EXAMINE TOUTES LES POSSIBILITÉS»
La cause de l’incendie qui a complètement ravagé l’église de Bas-Caraquet demeure toujours un mystère. La GRC poursuit son enquête et toutes les thèses sont à l’étude, informe le sergent Stéphane Blanchard.
La police attend toujours le rapport du prévôt des incendies.
«Nous sommes en plein milieu de notre enquête. On espère pouvoir faire une mise à jour la semaine prochaine.»
Alors que la possibilité d’un bris électrique avait été évoquée dimanche par les pompiers de Caraquet/Bas-Caraquet, tous les scénarios potentiels sont actuellement à l’étude, affirme le sergent Blanchard.
«Que ce soit un bris électrique, un accident ou un incendie criminel, on examine toutes les possibilités, mais je ne peux pas dire que c’est une chose plus qu’une autre. On ne regarde pas à une chose spécifique en ce moment.»
DES PRÉCAUTIONS POUR ÉVITER D’AUTRES TRAGÉDIES
Est-ce que l’incendie à Bas-Caraquet a incité d’autres groupes communautaires à vérifier si toutes les mesures de prévention sont en place? L’Acadie Nouvelle a posé la question à Mgr Daniel Jodoin, évêque du diocèse de Bathurst.
«Notre compagnie d’assurances nous rappelle chaque année les mesures de prévention de base à prendre pour éviter différentes tragédies, mesures que nous transmettons aux comités de gestion des paroisses», explique-t-il.
Le drame de Bas-Caraquet fait prendre conscience de l’importance de toujours demeurer vigilant.
«Malgré toutes les précautions prises, de telles tragédies peuvent toujours survenir quand même.»
Sur les îles Lamèque et Miscou, les recettes de la populaire loterie Chasse à l’As de coeur a permis à la paroisse Saint-Pierre d’effectuer d’importants travaux dans les églises de la région.
«Tout est sous contrôle», indique le père Patrick McGraw, curé de la paroisse.
«Avec la Chasse à l’As de coeur, des vérifications ont été faites dans toutes les églises.»
Les responsables de la paroisse n’ont cependant pas l’intention de prendre les choses à la légère.
«On a quand même fait quelques vérifications de notre système d’incendie dans notre nouvelle salle à Lamèque.»