1,5 MILLION $ POUR LE PAYS DE LA SAGOUINE
Les gouvernements provincial et fédéral investissent plus de 1,5 million $ afin de rénover la passerelle qui relie l’Îleaux-Puces au reste du Pays de la Sagouine.
Monique Poirier, directrice créative au Pays de la Sagouine, explique que la passerelle est au bout de sa vie utile. Des réparations ont eu lieu au début de la saison afin d’assurer la sécurité des visiteurs en 2018, mais «c’est rendu à un point où des travaux doivent absolument avoir lieu».
«La structure a plus de 26 ans. Le problème, c’est le dessous de la passerelle. La glace et les courants ont causé des dommages au fil des ans.»
Les travaux débuteront cet automne et la passerelle améliorée sera ouverte en 2019, selon Mme Poirier.
Navdeep Bains, ministre responsable de l’APÉCA, et Dominic LeBlanc, ministre des Pêches et des Océans, ainsi que le mi- nistre provincial de la Santé, Benoît Bourque, se sont rendus à l’attraction touristique de Bouctouche, vendredi, afin d’annoncer le financement.
M. Bourque a livré un discours passionné sur l’importance du Pays de la Sagouine pour sa communauté.
«Ce que l’équipe fait, ici, est de la magie. Quand on est enfant, on est en mesure d’imaginer plein de belles choses dans notre tête. Le Pays de la Sagouine nous permet d’imaginer plein de belles choses dans notre tête grâce à son théâtre, sa musique, sa vitalité et sa vibration. Ça fait qu’on se sent bien ici. On se sent heureux et on ne veut plus partir.»
Le gouvernement provincial accorde 350 000$ au projet, alors que le gouvernement fédéral y injecte 1,1 million $.
Selon Mme Poirier, un tel appui des politiciens lui permet de poursuivre sa vision avec assurance.
«On peut imaginer revenir trente ans en arrière quand Antonine Maillet, l’architecte Élide Albert et l’équipe de l’époque ont imaginé un Pays de la Sagouine sur une petite île vierge à Bouctouche. Ça pre-
nait de l’imagination et une vision. Le gouvernement du temps partageait leur vision et a permis qu’elle se concrétise.»
«Ce qui m’inspire et me rassure, c’est que nos gouvernements, aujourd’hui, ont toujours cette vision. C’est grâce à ça que nous, en tant qu’artiste, on peut continuer
à rêver et à créer des projets extraordinaires.»
Le Pays de la Sagouine compte environ 160 emplyés saisonniers.
Au cours de ses 25 premières années d’existence, il a reçu près de 1,5 million de visiteurs. ■