FESTIVITÉS ET CHALEUR À SAINT-QUENTIN
Le Festival Western de Saint-Quentin bat son plein depuis quelques jours. Le plus gros test pour l’organisation se fera toutefois ce week-end alors que des milliers de festivaliers sont attendus.
Décidément, le festival a frappé le gros lot au niveau des températures. Ouvert au beau milieu de la plus belle (et chaude) semaine de l’été jusqu’à présent, l’événement a connu de bonnes assistances lors des différentes activités proposées.
«Il fait chaud, mais les gens sont là. J’ai pris part au Pow-Pow jeudi et honnêtement, j’ai rarement eu autant de difficulté à circuler dans la rue tellement il y avait du monde. On est loin des bilans, mais c’est très bon signe», estime la directrice générale du festival, Karen Plourde, ajoutant que le camping du festival affiche complet.
Si les foules sont bonnes jusqu’à présent, l’organisation mise beaucoup sur son réputé rodéo professionnel pour attirer encore davantage de gens sur les sites.
«Cette année, on a mis beaucoup d’acccent sur la publicité à l’extérieur de nos zones habituelles. On a notamment ciblé beaucoup le public anglophone qui était un peu délaissé. On a également élargi nos horizons davantage du côté de la Gaspésie, car, après tout, nous ne sommes pas si loin et on sait que ce sont comme nous de grands amateurs de ce type de spectacles», note Mme Plourde.
Cette année d’ailleurs, l’organisation du festival propose les billets du rodéo pour enfants à 5$ seulement plutôt qu’à 25$, une façon d’attirer une plus grande foule… et une relève à cet événement haut en couleur.
Quoi faire d’autre que le rodéo durant le festival ce week-end? En soirée samedi, il y aura le Party des duchesse et couronnement de la Reine où monteront sur scène Guylaine Tanguay, Daniel Goguen et Hert Leblanc. Finalement dimanche, il y aura le fameux défilé en matinée et, pour clore les festivités, le spectacle d’humour de Marthe Laverdière.
34 ANS DE FESTIVAL ET DE TIRES
Si le rodéo professionnel est devenu l’événement phare du festival depuis quelques années, c’est la tire de chevaux qui remporte haut la main la palme de la longévité. L’événement célèbre cette année son 34e anniversaire, ce qui signifie qu’il est là depuis le tout début du festival.
«En fait, on faisait de la tire bien avant le festival. Ça attirait du monde, alors on a greffé l’activité à celui-ci», explique Romain Pelletier, organisateur de la tire depuis le commencement.
M. Pelletier est un grand amateur de cette activité. Outre la compétition qu’il organise annuellement à Saint-Quentin, il sillonne la province et traverse même au Québec avec ses bêtes.
«Il y a des tires un peu partout. Balmoral, Petit-Rocher, Belledune, Sainte-Angèle, et j’en passe. Et moi j’adore ça. On s’amuse beaucoup. On va de place en place, on rencontre les autres compétiteurs. C’est comme une petite famille, on revoit constamment les mêmes visages», ajoute-t-il.
Les chevaux robustes tirent facilement le double de leur poids et bien davantage. Combien peuvent-ils tirer en moyenne?
«Ça dépend de beaucoup de facteurs, mais ça joue généralement au-dessus de 10 000 livres. C’est d’ailleurs moi qui possède le record ici à Saint-Quentin avec une tire de 16 000 livres», raconte-t-il.
Comment entraîne-t-il ces chevaux à tirer de telles charges? «C’est préférable de les faire tirer de plus petites charges (genre 1500 livres) mais sur de bonnes distances plutôt que leur faire tirer de grosses charges sur de courtes distances. Ça bâtit leur masse musculaire et travaille leur endurance», confie-til.
Pour ce qui est de la compétition de vendredi, une douzaine de compétiteurs étaient attendus. Cela dit, en raison de l’incertitude côté météo, trois d’entre eux se sont désistés.