Tourisme: deux nouvelles auberges dans la Péninsule
Les touristes, les Néo-Brunswickois et les résidents de la Péninsule acadienne vont pouvoir profiter de deux nouvelles structures d’hébergement, dans le Nord-Est. La première, à Caraquet, vient d’ouvrir. La seconde, à Haut-Shippagan, sera en activité cet
Le Manoir Marie, à Caraquet, n’est plus un foyer de soins. L’établissement a fermé ses portes, fin juin. Depuis début juillet, les touristes et autres visiteurs y sont les bienvenus. Le Manoir Marie est désormais un gîte du passant.
Au rez-de-chaussée, 13 chambres sont disponibles (quatre pour une personne, neuf pour deux personnes). À l’étage, un appartement de trois chambres, entièrement équipé et avec une entrée indépendante, est également voué à la location. «C’était le temps pour moi de passer à autre chose. J’avais besoin d’un réveil», confie la propriétaire.
Les lieux ont été, pour l’occasion, rénovés: coups de peinture, nouveau mobilier, nouvel agencement des parties communes. Pierrette Haché mise sur son emplacement, face au port de Caraquet et à proximité du Carrefour de la mer, pour séduire ses clients.
Elle ambitionne de rester ouverte à l’année et aimerait accueillir diverses activités communautaires. «J’ai de la place. On peut faire plein de choses ici. Que ce soit des 5 à 7, des expos, des concerts…»
Cette infirmière de formation a enregistré ses premières réservations.
«C’est encourageant. Ça me donne envie de continuer.»
À Haut-Shippagan, Pat Gauvin et Émilie LeBlanc sont eux aussi déjà sollicités. Pourtant, ils ne peuvent pas encore recevoir leurs premiers clients. Leur projet de dômes aménagés, chemin des Huîtres, est en cours de construction. «On devrait avoir fini en octobre», révèle-t-il.
Au total, il y aura cinq abris en forme de demi-globes, répartis sur un terrain boisé en bordure de mer de 19 acres. Cadre propice à la détente et à la découverte.
«Nous voulons faire vivre une expérience unique à nos visiteurs», déclare-t-elle.
Leur site s’inscrit dans la mouvance du glamping (contraction des mots glamour et camping signifiant une offre de camping confortable et haut de gamme), très en vogue en ce moment.
«Ce n’est pas seulement une tendance. Nous sommes allés au sommet mondial du glamping, à Denver (au Colorado), cet hiver. Nous nous sommes rendu compte que c’est une forte industrie économique», souligne Pat Gauvin.
Comme Pierrette Haché, le couple a l’intention de rester accessible de janvier à décembre. «Selon les saisons, nous proposerons différentes activités. Par exemple, des randonnées de raquettes, la pêche aux coques, aux huîtres, au bar rayé ou à l’éperlan, des soupers-spectacles, la location de stand-up paddle…», liste Émilie LeBlanc.
Avec cette formule d’hébergement, elle et son conjoint ont le sentiment d’apporter un plus à Shippagan et ses environs. La Péninsule acadienne ne comporte en effet aucune structure semblable. ■