Anciens combattants: une trentaine de nouveaux postes annoncés pour le N.-B.
De passage au Restigouche dans le cadre du caucus libéral de l’Atlantique, le ministre fédéral des Anciens combattants, Seamus O’Regan (photo), a profité de l’occasion pour annoncer la création d’une trentaine de nouveaux emplois pour ce ministère au Nouveau-Brunswick.
Cette annonce a pour but d’accroître la prestation de services auprès des anciens combattants, particulièrement de la clientèle francophone. En ce sens, le choix du NouveauBrunswick pour ces nouveaux emplois est tout à fait indiqué. «Nous avons quelques difficultés avec la prestation des services auprès de notre clientèle francophone, et je trouve cela très ennuyeux. On tente donc de rectifier la situation, et venir ici est une partie de solution puisque l’on retrouve non seulement une excellente main-d’oeuvre, mais une main-d’oeuvre bilingue», a exprimé le ministre O’Regan.
Selon lui, l’ajout d’employés bilingues dans le réseau devrait grandement améliorer la qualité du service aux anciens combattants francophones et leur famille de partout au pays. Ces services incluent, entre autres, le soutien en santé mentale, les mesures de soutien aux aidants, les pensions d’invalidité, les soins médicaux et la commémoration.
«On trouve essentiel que les gens puissent interagir avec des gens parlant leur langue, qu’ils puissent être compris. Car lorsque l’on doit contacter le bureau des Anciens combattants, c’est souvent pour des questions délicates et ça peut être stressant pour ces personnes, surtout s’ils ne parviennent pas à se faire comprendre. Au contraire, on veut qu’ils se sentent le plus à l’aise possible, qu’ils puissent exprimer leurs besoins», ajoute le ministre.
À savoir où seront redistribués ces nouveaux postes, le ministre ne pouvait encore le confirmer, sinon que de ce nombre, cinq ont déjà été consentis au bureau d’Anciens combattants Canada à Campbellton.
«L’emplacement des autres emplois sera annoncé d’ici les prochaines semaines», a souligné M. O’Regan.
À noter que le ministère ne traite pas uniquement des membres de Forces canadiennes, mais également d’anciens membres de la GRC ainsi que de civils ayant servi en temps de guerre. – JFB